K-way noirs et chasubles rouges doivent avancer ensemble
Appel à visibiliser la présence des syndicalistes au sein du cortège de tête, avec ou sans affrontements, pour faire mentir les médias, l'État et les bureaucrates qui voudraient nous diviser.
Appel à visibiliser la présence des syndicalistes au sein du cortège de tête, avec ou sans affrontements, pour faire mentir les médias, l'État et les bureaucrates qui voudraient nous diviser.
Le gouvernement utilise le 49.3, nouvel acte de guerre. L’heure est au défi : défions le patronat et les centrales syndicales collabos, défions le corps répressif policier et médiatique. De l’anti-répression à l’autodéfense, de l’autodéfense à la contre-offensive. Tel est l’apprentissage collectif majeur en ce printemps 2016 pour les personnes en lutte. L’auto-organisation dans l’action, qu’il s’agisse de grève ou de blocage économique, est le prémisse politique de l’auto-organisation sociale. L’auto-organisation sociale permet l’éradication des rapports de domination et d’exploitation et donc la transformation des structures sociales de production et d’existence.
Cette lettre s'adresse à vous, amis et camarades de différentes villes dont nous apprécions les réflexions et le sens critique et partageons souvent les positions, mais avec qui nous pouvons parfois être en désaccord, comme c'est le cas à propos du Rojava. Contrairement à vous, et depuis un an et demi, nous avons plus que des doutes sur l'utilisation du mot « révolution » pour qualifier ce qui se passe dans cette région. Des doutes également concernant la manière dont ce « processus » est présenté et soutenu en Occident. Cette lettre n'a pas pour objectif d'être exhaustive sur la question, ni de « dézinguer » vos positions, mais de lancer des perches et pistes pour un débat dont le cœur est le regard que nous portons sur un mouvement ou une situation, la manière dont nous les jugeons et les traitons...
Nous tentons de montrer en quoi les SO en manifestation sont l'incarnation de la fausse« bonne idée » : ils sont en réalité inutiles et clivants. Pire, ils mettent en danger nos ami-e-s. En plein mouvement social, les dirigeants et les préfectures de police le savent bien et se frottent les mains. Mais ce n'est pas une fatalité : il est toujours temps de se tourner vers d'autres idées pour améliorer la cohésion d'une foule en colère et respecter la diversité des pratiques de chacun.
Rappel synthétique : Qu'est-ce qu'une université ? Un syndicat ? La démocratie ?
La quête absolue de l'horizontalité, désirée ardemment par plusieurs occupants de la Place de la Commune, semble annuler toute possibilité d'organisation stratégique. Celle-ci semble pourtant, nassage après passage, dispersion après dispersion, de plus en plus nécessaire.
On parle beaucoup « d'exporter » Nuit Debout ailleurs, dans les banlieues, dans les usines... De cette bonne intention risque d'émerger une forme de « paternalisme politique » méprisant et stérilisateur.
Bref cours d'autodéfense intellectuel.
Le bulletin no 152, mai 2016 du petit journal mobile recto-verso A4 du réseau Résistons ensemble contre les violences policières et sécuritaires est sorti. Pour lire l'intégralité et télécharger ce bulletin mis en page au format pdf : http://resistons.lautre.net/spip.php?article562.
Le 10 mai 2016, à l’annonce du recours au 49-3 par le gouvernement, la Nuit debout parisienne, qui semblait depuis quelque temps avoir quelque peu déserté le terrain de la lutte contre la loi travail, a immédiatement appelé à se rassembler devant l'Assemblée nationale, dénonçant un « déni de démocratie ». Outre que ce langage soit celui de la gauche parlementaire contre laquelle nous sommes de facto en lutte, il révèle plus profondément le rôle d'encadrement citoyen que s'est donné la Nuit debout parisienne, et révèle certaines contradictions internes du mouvement contre la loi Travail.
Puisque la ritournelle revendication-négociation-capitulation-régression partout installée est une impasse en feu où l’État, le patronat et les syndicats s’acharnent à nous dépouiller, trois pistes d’intervention sont, conjointement, à tenter : 1. Dépasser les luttes catégorielles 2. Affronter les syndicats. 3. Occuper les lieux de production par la grève illimitée.
Récolter la thune à la sortie des entreprises situées à proximité de la vôtre, sur les points de passage des travailleurs vers les transports en commun, moissonner au niveau des péages d’autoroutes, des centres commerciaux, devant les sièges des centrales syndicales et en profiter pour exiger qu’elles nous rendent notre pognon. Répartir les sommes se fera en fonction du temps passé dans la grève, des sommes collectées, d’éventuelles aides juridiques nécessaires. Si il reste de l’oseille, il faudra l’utiliser pour lancer une nouvelle offensive...
Leur faire peur Que fait le pouvoir pour se rassurer, pour assurer sa sécurité, pour protéger le cadre dans lequel il nous a enfermés, pour pérenniser sa domination, pour faire semblant de s’intéresser au sort du peuple qu’il prétend représenter ? Il construit des murs, des catégories, des divisions, des cases, des milieux.
In Defence Of Smashing Cameras NdT : Cet article, qui a plutôt tourné sur les médias anarchistes anglophones à l'étranger, me paraît être une intéressante contribution à un débat également engagé en France depuis le début du mouvement contre la loi Travail (quelques liens plus bas), sur internet mais aussi dans la rue à propos de la prise de photos et de vidéos de personnes réalisant des actions directes. La rapacité des journalistes et free-lance s'accroît, il est temps de s'organiser pour les empêcher de nuire. Par l'obstruction, par le dialogue, comme par la peinture en spray, les brises-vitre, les massettes ou plus simplement le vol ou la projection au sol. Heureusement, quelques habitudes commencent à se prendre… [1]
Si des anarchistes, toto, squatteurSes, anticapitalistes, antifas et révolutionnaires de tous les pays ne sont pas à République c'est un choix assumé. Y voir un dédain ou un purisme révolutionnaire est une explication bien réductrice de leurs positions. Et comparer ce dédain fantasmé au mépris qu'on les patrons face aux ouvriers est injuste. Les employeurs dominent leurs employéEs mais les révoltés qui boycottent République n'impose un pouvoir à personne.
On s'est tous posé la question mais on n'a pas réellement de réponse. Que font les flics avec le maintien de l'ordre ? Si certaines techniques persistent, les flics semblent avoir abandonné quelques points importants, du moins à Paris.
Réunies place des Fêtes comme chaque année, plusieurs milliers de personnes ont défilé dès midi vers la place de la Bastille puis celle de Nation pour ce 1er Mai anarcho-syndicaliste et libertaire, dans la continuité des mobilisations contre la loi travail.
Pour en finir avec la désinformation autour du cortège de tête. « Ne nous regardez pas, rejoignez-nous ! »
Tract de l'OCL Paris à propos des mobilisations en cours contre la loi Travail.
Dans le mouvement de mars à Paris. Il faut savoir reconnaître la beauté quand elle se présente. Un cortège lycéen qui charge la police, comme le 17 mars, comme le 31 sur le Pont d’Austerlitz, ce n’est pas seulement étonnant, ce n’est pas seulement un petit exploit propre à redonner des forces à tous ceux qui se battent, c’est beau, définitivement. Alors, quand c’est ta première manif…
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