Analyse et réflexion

Ecologie - Nucléaire

L’Ecologie ou la Révolution

Le week-end du 28 et 29 octobre, une invitation a appelé à se retrouver pour empêcher l’installation d’une nouvelle méga-bassine. L’objectif est très clair mais il faut l’avouer, il semble difficilement atteignable. S’attaquer directement à des projets dévastateurs, à ceux qui les mettent en place et les protègent relève du bon sens, mais comment s’y prendre pour réussir ? Il faut paradoxalement se décaler légèrement de l’attraction que cette cible opère sur nous. Il faut moins penser à la destination qu’au chemin qui y mène. Ce qu’il faut alors, c’est accepter de livrer bataille, s’apprêter à marcher longtemps, courir et surtout, tenir dans les nuages de gaz. Ce qu’il faut, c’est mettre en échec le dispositif policier. Du niveau de puissance que nous allons déployer pendant cette journée dépend sa réussite. Parce que quand bien même nous n’ arrivons pas à atteindre le chantier, ce qui se joue dans ces moments là dépasse la simple lutte contre les méga-bassines. Des complicités qui naissent sur le champ à celles qui s’organisent en amont, il y a là l’expérience d’une force à même de relever des défis bien plus grands. Mais pour cela, il faut se débarrasser d’un obstacle majeur présent dans cette lutte, plus précisément de son cadre de pensée. Nommons-le : l’écologie.

Ecologie - Nucléaire

Par-delà conspirationnisme et hygiénisme : les racines socio-environnementales du covid-19 et sa gestion contradictoire [Radio]

Une émission qui va au-delà du conspirationnisme négationniste ou relativiste des uns et de l'hygénisme étatiste et individualiste des autres, et propose de penser l'épidémie de covid-19 comme une double crise socio-environnementale et sa gestion comme un produit des contradictions de l'État capitaliste - avec Marius et Adrien du Comité pour l'Extension des Courants d'Air.

Ecologie - Nucléaire

Appel au mouvement écologiste - Passons à l’offensive

Le ravage écologique est en cours. La croissance « verte », le solutionnisme technologique ou la transition douce par l’État sont des mythes réconfortants dont il faut maintenant faire le deuil. Deux possibilités se présentent alors à nous : l'effondrement des écosystèmes ou celui du système capitaliste. Dans le premier cas, les conditions nécessaire à la vie sur Terre se trouvent extrêmement réduites. Dans le deuxième cas, c'est-à-dire si le système capitaliste s'effondre, les écosystèmes reprennent vie, les communautés humaines et non-humaines peuvent s’épanouir. Face au ravage écologique nous devons démanteler le capitalisme et les infrastructures sur lequel il repose.

Ecologie - Nucléaire

[Podcast] L’Actu des Oublié.e.s : Saison II - Episode 11 : Mythe de la catastrophe et dictat de la dette

Alors que les marées noires se multiplient ces derniers temps, on semble toujours les considérer comme des accidents épisodiques qu’il faut traiter au cas par cas. Mais ne devrait-on pas comprendre que la catastrophe écologique est permanente, pensée, organisée ? Que ce que l’on appelle accident n’est finalement qu’un épisode éruptif de l’écocide général qui se poursuit dans l’indifférence quasi-générale ?

Ecologie - Nucléaire

Colloque pro-nucléaire du palais du Luxembourg : que crève la société nucléaire autoritaire !

Il y a quelques jours s’est déroulé au palais du Luxembourg de Paris, une opération de lobbying orchestrée par de grosses pourritures nucléocrates. Tandis qu’à l’intérieur se déroulait le dégueuli, d’aucunEs se sont adonnéEs, à deux pas de là, à une sympathique activité de tractage auprès des passantEs, afin de discuter du nucléaire et son monde. À l’aune des présidentielles et tandis que la propagande médiatique bat son plein suite aux annonces de poursuite du nucléaire, ces merdes se réunissaient pour parler « enjeux et réussite » et « acceptabilité sociale » du nouveau programme nucléaire.

Ecologie - Nucléaire

Antispécisme et lutte des classes

Et si l’antispécisme c’était plus qu’un régime alimentaire, pas seulement une position morale, autre chose qu’une empathie de principe envers la souffrance ? Et si c’était une critique radicale de l’organisation sociale qu’on subit au quotidien ? Et si être antispé c’était, aussi, envisager des actions directes qui s’attaquent aux structures et aux institutions économiques, sans lien évident avec l’élevage et l’abattage d’animaux non-humain.es ? Qu’on se le dise, le véganisme capitaliste, lifestyle hipster et urbain, s’accorde aux chemises à fleurs et aux bars à jus gentrificateurs. Il rate l’essentiel : le capitalisme est aujourd’hui le moteur principal de la domination spéciste. Mobiliser ses outils pour faire cesser la domination exercée sur les animaux-non humain.es constitue une impasse. Si le capitalisme veut nous faire agir en consommateurice ou en entrepreneurice pour transformer la société, ce qui compte pour nous, c’est prendre la question sur le plan collectif et politique.

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