
Impressions sur 3 années de « pionnicat »
À première vue, tout indique que c'est le « job cool »...
À première vue, tout indique que c'est le « job cool »...
Pendant que les pantins préparent les élections, la rage du peuple s'exprime dans la rue.
Dans cette phase d'accélération du capitalisme, de la Réaction ou du Débordement, qui parviendra à imposer sa temporalité politique ? L'enjeu : ne rien lâcher de ce qui a émergé avec le mouvement social du Printemps 2016, continuer à investir les brèches.
Le pouvoir est une malédiction.
Associer le coup d'état militaire, d'un côté, et l'actuel processus d’écartement de la présidente, de l’autre, en qualifiant les deux d'« attaque contre la démocratie », c’est mettre dans le même sac deux processus de nature différente - le premier, un coup d'état ; le second, une procédure rigoureusement inscrite dans la loi capitaliste - et c’est défendre ainsi la thèse de la gauche institutionnelle soutenant qu'il y a une vraie démocratie au Brésil contemporain et qu'il y a de même des partis et politiciens « démocrates ».
Ces derniers jours, Harouna Attoumani & Adama Traoré sont morts entre les mains de la police française. Deux nouvelles victimes d'une longue série. Paris-luttes publie un article et une chronologie toujours d'une terrible actualité, tirés du numéro 8 de la revue Z,
C’est à ce qui choque, à sa condamnation publique, à l’unanimité qu’elle suscite contre elle, que l’on juge de l’émeute, de sa force offensive.
L'Euro 2016™, arme de mystification idéologique et de démobilisation du mouvement social – avec Jean-Marie Brohm (sociologue)
Ce texte se base sur du vécu personnel. Nous avons milité avec et dans des organisations étudiantes de gauche (syndicats et partis). Nous avons aimé cela, plusieurs années. Nous avons arrêté d’aimer cela il y a quelques temps. En discutant, nous nous sommes rendues compte que nous avions vécu des choses similaires, sans les avoir vécues aux mêmes endroits. Nous considérons que ces similitudes ne sont pas le fruit du hasard. Nous retraçons donc ici, un croisé d’expériences qui fait suite à de longues discussions.
« Les modes d’actions sont multiples. S’il vous plaît, arrêtez de les hiérarchiser. Comprenez qu’il faut que nous soyons unis et pas dans un discours plein de morgue les uns envers les autres. "Non violents" et "violents" doivent être unis. Car ils ont tous besoin les uns des autres. »
L’organisation sociale qu’est le capitalisme s’appuie sur des principes de domination déguisés en une science connue sous le nom d’économie, où le système de valeur imposé par la force, et la comptabilité, s’imposent sur les principes vitaux (celui qui n’est pas en mesure de trouver sa place meurt). Mais à travers l’État nation et son pouvoir despotique, le capitalisme est surtout religion et ainsi s’impose dans les esprits comme une organisation naturelle.
Ce jeudi 26 mai les moments d'affrontements ont été brefs mais ont conduit rapidement à de nombreuses blessures. Mais ce qui m'est apparu davantage au cours de cette journée ce sont les aspects pyschologiques et séquelles sur le moyen terme, dans un mouvement social qui se prolonge, avec des affrontements intenses et brutaux qui se produisent très régulièrement.
Face à la répression, une partie du mouvement syndical, de la gauche radicale et même de l'extrême gauche ne cesse de se dissocier de celles et ceux qui s'opposent radicalement à la loi travail, son monde et sa police. Or, nous devons, au contraire, faire bloc contre la répression et agir ensemble pour assurer le devenir révolutionnaire du mouvement.
ON BRISE LA GLACE Qui aurait cru durant cet interminable hiver congelé sous le fatalisme et la soumission que le printemps viendrait, que des centaines de milliers de gens descendraient dans les rues, feraient des tas de manifs sauvages, se rassembleraient, occupant places, lycées, fac et lieux de production pour résister à la pression toujours plus arrogante de l’exploitation ? Mieux que ça : qui aurait imaginé que de fausses oppositions que nous imposaient les politiciens et les (...)
Appel à visibiliser la présence des syndicalistes au sein du cortège de tête, avec ou sans affrontements, pour faire mentir les médias, l'État et les bureaucrates qui voudraient nous diviser.
Leur faire peur Que fait le pouvoir pour se rassurer, pour assurer sa sécurité, pour protéger le cadre dans lequel il nous a enfermés, pour pérenniser sa domination, pour faire semblant de s’intéresser au sort du peuple qu’il prétend représenter ? Il construit des murs, des catégories, des divisions, des cases, des milieux.
Avec le chômage de masse, l'État nous a pondu nombre de contrats d'insertion... Qu'en est-il du rôle réel de ces contrats ? Et des structures qui les utilisent ?
2017 est dans bien des têtes. Partout commence le grand jeu des promesses et des solutions. A chacun de nous dire comment il voudrait gouverner, réformer l'économie et sortir d'une crise européenne. Laissons les avec le miracle économique : soyons indifférents à 2017.
Massification par-ci, massification par-là. Ils disent même « travail de massification » dans la protestation de la loi « travail ». Pas d’efficacité sans travail de massification nous vendent-ils. Pas la première fois que les organisations post-soviétiques nous vendent leur cécité. Ce serait faire insulte aux lycéens et étudiants ayant manifesté que de ne pas voir la terrible efficience qu’ils portent.
Ceci est une analyse de la situation qui affecte en ce moment même la mobilisation lycéenne, totalement gangrénée par des organisation politiques avides de la récupérer.
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