
Capitalocène, racisme environnemental et écoféminisme
Trois concepts pour un enjeu : comprendre les causes de l'écocide en cours, et ainsi discerner les limites des mouvements écologistes actuels, grève pour le climat en tête.
Trois concepts pour un enjeu : comprendre les causes de l'écocide en cours, et ainsi discerner les limites des mouvements écologistes actuels, grève pour le climat en tête.
Aujourd’hui les révolutionnaires se doivent de prendre en compte dans leurs analyses et leurs actions les constatations scientifiques sur l’état alarmant de notre biosphère (la biosphère est un concept qui désigne l’ensemble des organisme vivants et leurs milieux de vies, l’ensemble des écosystèmes interconnectés). Ces constatations convergent vers un point : notre planète est en train de vivre un écocide.
A la lecture de la plaquette du grand débat sur la transition écologique, on ne peut qu'être stupéfait des chiffres sur lesquels on tombe. Dès l'ouverture, un gros mensonge vient étayer la thèse selon laquelle nous sommes, nous les pauvres, aussi responsable du réchauffement climatique que les riches. La bonne blague.
Depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, il n'y a pas une couleur politique qui n'ait été fascinée par ce que ce simple dossard porté par des milliers de personnes pouvait mouvoir comme forces, au point de faire vaciller le pouvoir en place. La tentation est grande de tirer le bénéfice de la situation à soi, et tous les bords, qu'ils soient, bleus, rouges, verts ou noirs tentent de tirer à eux la couverture. En vain, quand trop de monde tire de chaque côté, ça fait du sur-place, et c'est tant mieux !
Les cinq semaines qui nous séparent du début des gilets jaunes permettent de formuler quelques hypothèses sur le rapport de ce mouvement avec l’écologie politique. Ce sont en fait trois hypothèses que nous voudrions avancer : 1/ Quel que soit l’avenir du mouvement, il a déjà contribué à politiser de manière décisive la question écologique 2/ Le mouvement répond lui-même à des causes écologiques, mais son devenir émancipateur est incertain 3/ L’écologie politique se présente plus que jamais comme un champ de bataille au sein duquel il faudra trancher.
« La vérité, c’est que personne n’a vraiment le choix : on n’est pas libre d’avoir une bagnole ou non parce que l’univers suburbain est agencé en fonction d’elle - et même, de plus en plus, l’univers urbain. » Propositions de réflexions sur et contre la voiture.
« Pour nous, il existe une classe polluante. Il ne peut y avoir de sauvetage de la planète sans rompre avec le mode de production capitaliste et sans prendre en compte la lutte des classes et la problématique de l’impérialisme. » Synthèse des réflexions du groupe « union pour le communisme » sur la question de l'écologie.
Ce texte est écrit depuis l’expérience de la lutte à Bure et de l’offensive répressive qui la mine depuis un an et demi. Là-bas on voudrait résumer et enfermer plus de deux décennies de lutte tissées de milliers de visages et de gestes différents dans une seule vaste et même association de malfaiteurs décrétée par le ministère de l’intérieur à l’été 2017. La noyer sous une immense vague de répression. Partout où nous sommes, nous refusons de continuer à subir cette situation.
En collaboration avec Guillaume Deloison, une présentation de La nature est un champ de bataille (La Découverte, 2018) du sociologue éco-marxiste Razmig Keucheyan.
Ce petit texte propose une analyse de la résistance aux expulsions d’avril-mai 2018 à partir du rôle joué par les soutiens du mouvement d’occupation contre l’aéroport et son monde.
Mercredi 20 juin, 11 perquisitions ont eu lieu de Bure à Paris. Il y a déjà au moins 10 interpellations, 8 garde-à-vue (donc 5 toujours en cours), deux auditions libres (et d'autres à venir). Cette vague de perquisitions et d'arrestations est inédite. L’État nous construit un Tarnac bis, cette fois ci beaucoup plus ambigu. Nous appelons à des rassemblements partout mercredi 27 juin. Plus de nouvelles et d'informations bientôt
Aujourd'hui, des militantEs de la cause animale se persuadent qu'il est possible de tout comparer pour justifier son militantisme, voire même se placer comme victimes souffrant de la « végéphobie » pour que nous, extérieur à elleux, convergions naturellement vers elleux. J'ai eu un gros coup de gueule et j'aimerais bien qu'on sache qu'ielles n'auront pas leur place parmi nous s'ielles ne remettent pas en question leur discours.
L'espoir d'arriver à maintenir sur la ZAD une partie significative au moins des habitants qui le désirent justifie-t-il que l'on « négocie » avec un État qui en réalité impose ses règles du jeu et expulse les rétifs avec une extrême violence ? N'est-ce pas l'esprit de la ZAD qui est ainsi mis à mal ?
Le 7 mars dernier, Sebastien Lecornu annonçait la tenue d'un débat public sur la gestion des déchets nucléaires. La manœuvre dilatoire est évidente, trop évidente pour faire oublier que pendant que certains débattent, d'autres décident.
Une analyse de ce qui sous-tend le procès « de la chute du mur » à Bure le 13 février, et plus globalement des stratégies répressives contre la lutte(s) antinucléaire « mais pas que », depuis une décennie.
Une émission de radio consacrée au projet d'enfouissement de déchets radioactifs dans le sud meusien et à sa contestation.
Voici un texte d'agriculteurs et d'agricultrices du collectif contre les normes, pour contribuer au rassemblement du 10 février pour le présent et l'avenir de la ZAD et de la vie agricole.
La contestation du programme de remplacement des anciens compteurs électriques par des compteurs communicants baptisés « Linky » ne cesse de prendre de l'ampleur en France. Par l'émission « Vive la sociale »
Odoxa a encore frappé ! En sondant 1006 personnes, les gourous de l’opinion publique en sont venus à la conclusion suivante : « près de 6 Français sur 10 se déclarent favorables à l’emploi de la force pour déloger les Zadistes de NDDL ». Retour rapide sur la construction d'un sondage bidon...
Dans l’émission du 9 novembre dernier, l’Actualité des Luttes (FPP) revient sur les rencontres estivales de Notre-Dame-des-Landes, qui se tenaient les 8 et 9 juillet 2017.
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