
Retour subjectif sur novembre 2015
Retour sur le mois de novembre 2015 : attentats, Cop21, État d’urgence et déni.
Retour sur le mois de novembre 2015 : attentats, Cop21, État d’urgence et déni.
Malgré la faillite industrielle, technique et financière de plus en plus patente du nucléaire, le pouvoir d’État fait tout pour maintenir en vie le nucléaire. Et la lutte antinucléaire se poursuit, en dépit de multiples difficultés. Les journées d'étude du collectif Arrêt du nucléaire (voir le site http://collectif-adn.fr/entree.html) ont fournit à Vive la sociale -FPP 106.3 FM- l'occasion de revenir sur la question.
Des groupes du collectif national Arrêt du nucléaire (ADN) tirent le signal d'alarme à propos des combustibles transportés à Flamanville pour la mise en route « partielle » du fameux EPR. Cette opération préfigure à nos yeux des décisions pour l'avenir du nucléaire français.
Il y en a tant. Dans les villages et sur les toits. Camouflées en arbre parait-il parfois, le long des rails et des routes. Elles tissent le fil invisible d’une prison de fibres et d’ondes. Matière première de nos cancers et de nos futures dépendances, les antennes-relais prennent du galon. La 5 G qui n’est qu’une extension de ce que nous connaissons, non une nouvelle génération mais une intensification du même quadrillage. On s’habitue aussi bien à d’autres ravages, pourquoi pas celui (...)
Réflexion brève sur nos milieux de luttes face au non débat de la question du spécisme, jugé comme oppression de comptoir par celleux ne prenant pas de vive voix position.
Déterminé·es à soutenir l’arrêt de toutes les activités économiques nuisibles mais certainement pas celle de la critique sociale, impatient·es de vous livrer le fruit d’une enquête trépidante à Rouen au lendemain de l’incendie de l’usine chimique Lubrizol, Z sort un nouveau numéro , une plongée dans la gestion gouvernementale du risque industriel, comme avant goût de l’État de catastrophe. Pour réfléchir à notre destin commun et soutenir la revue en ces temps difficiles, commandez-la donc (...)
Quelques informations et réflexions sur les projets d'internet global à haut débit par satellites. Le capitalisme ne connaît pas de frontières et cette fois il nous méprise depuis l'espace qu'il pollue visuellement et matériellement.
Le T-Camp est un séminaire qui accueille depuis l'année 2019 des étudiants issus des grandes écoles. Son programme d'études consiste à « Construire ensemble la Transition écologique » entre étudiants et intervenants, pendant 8 semaines d'incubation au château du domaine des Forges près de Fontainebleau. Le T-Camp a été créé par deux figures de la théologie de l'ordre des Jésuites, sa directrice Cécile Renouard, professeur de philosophie et d'éthique ; et l'économiste en chef de l'Agence Française pour le Développement, Gaël Giraud, membre du comité scientifique de ce T-Camp. Ce même campus est par ailleurs affilié aux Colibris, mouvement dirigé par Mathieu Labonne, lui-même organisateur et partenaire de ce séminaire. « Le voyage découverte », visites initiatiques en quelque sorte que le T-Camp propose à ses étudiants, consiste le plus souvent en un passage en revue in situ d'écolieux qui seraient censés « incarnés » la transition écologique. C'est dans ce contexte que cette lettre ouverte leur est adressée.
Alors que la production est ralentie sur l’ensemble de la planète, les signes de bien-être de la planète se multiplient, confirmant ce qu’on savait depuis longtemps : c’est la croissance capitaliste qui tue la planète. Alors, les capitalistes, vous allez enfin nous écouter bande de chiens ?
Le 10 février dernier, l'action organisée par Youth For Climate au siège de l'infâme multinationale nous montrait la possibilité d'une écologie véner et en phase avec le contexte social. Nous proposons de continuer dans cette voie, dans cette brèche, pour faire émerger du ravage en cours un réel front apte à détruire ce qui nous détruit, sans demander pardon, et en nous préservant au maximum de la répression.
Petite critique des sites antiautoritaires sur le sujet de l'antispécisme
Depuis les mégafeux australiens, on a pu entendre çà et là que l’urgence n’était pas la sauvegarde du système de retraites actuel, mais plutôt la lutte contre le changement climatique, avec l’argument fallacieux « sans planète, pas de retraite ». On n’a pas non plus vu une jonction massive des écolos avec le mouvement social en cours, malgré quelques tentatives de textes, et sabotages légers. Ceci est un appel du pied : intensifions.
Toute lutte se fonde sur un discours. Or par ses choix de mots et son refus de prononcer certains termes, l'écologie nie son caractère politique et ses ennemis.
Analyse sur la cohérence des idées dans le monde anti-autoritaire et antispéciste.
Le collectif Désobéissance écolo Paris a rédigé une lettre ouverte aux membres d’Extinction Rebellion qui résonne comme un bilan après une semaine d’actions
L’heure n’est pas à une écologie de comptoir où on culpabiliserait ceux qui ne font pas le tri, l’heure est à une écologie radicale, on ne peut pas continuer dans un monde capitaliste il faut s’attaquer aux racines du problème et arrêter de se contenter des guirlandes aux arbres. Continuer avec la surproduction, l’exploitation animale, à vivre dans la société du pétrole c’est ne pas s’attaquer à la base du problème.
Et si la dernière occupation avant la fin du monde n'était en fait que la première occupation vers un nouveau monde ? A condition d'éviter les travers que cette mobilisation pourrait prendre.
Nous revenons sur certaines idées développées dans l’article « Antispécisme : des dérives néo-colonialistes au détriment des peuples autochtones ».
Encore à chaud, que peut-on penser de cette mobilisation du 21 septembre au format atypique et surprenant qui a « cassé » les codes établis des manifestations climat ? Une espèce d’hybridation nouvelle, entre offensivité propre aux rassemblements GJ et pacifisme des grosses marches climat autour d’un même objectif ? On en vient même à se demander s’il n’est pas désormais nécessaire de dépasser cette distinction, devenue inopérante, pour s’organiser sérieusement à l’avenir.
Le 21 septembre nous offre l’occasion de briser un miroir inversé construit par le pouvoir, avec d'un côté les « méchants Gilets jaunes » et de l'autre les « gentils écolos ». De faire comprendre à Macron que l’écologie ne se négocie pas et que dans ce domaine, comme dans d’autres, le retour de pavé est un risque qu’il doit prendre en compte…
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