Analyse et réflexion

Répression - prisons

Lettre ouverte à Hervé Gerbi, avocat de personnes mutilées par des tirs de police

Dans notre combat contre les violences policières, nous sommes régulièrement amené-es à nous adapter aux choix politique et de défense des familles de victimes de violences policières. Parfois, ces choix ne nous conviennent pas, mais nous restons néanmoins solidaires des premier-es concerné-es. Pourtant, le refus d’aborder les questions politiques qui fâchent participe de l’impunité des forces de l’ordre, de l’isolement des victimes et de l’incapacité à construire ensemble un rapport de force cohérent face aux violences d’État. Par conséquent, en tant que collectif impliqué dans ces combats, nous avons décidé de briser le silence et d’adresser publiquement nos griefs aux personnes qui nous fragilisent. (Désarmons-les !)

Répression - prisons

Appel aux convaincu(e)s : une critique anti-autoritaire du Black Bloc

Au risque de paraître tirer sur l’ambulance, nous avons choisi la voie du dégrisement. Pour nous la manifestation du 1er mai a été un échec et la stratégie imposée de façon autoritaire par le Black Bloc n’était ni justifiée, ni n’a profité au reste de la manifestation. Collectivement, nous en prenons acte et appelons à dépasser nos pratiques ritualisées du cortège de tête.

Répression - prisons

Prise de parole des « soutiens de l’extérieur » à « l’assemblée des usages » de la ZAD du 16 avril 2018.

Prise de parole des « soutiens de l’extérieur » à « l’assemblée des usages » du 16 avril 2018. Salut, On a beaucoup entendu parlé de nous à la dernière Assemblée des Usages (celle du samedi 14 avril). Alors en tant qu’autre composante de la lutte (!), on est venu.e.s parler en notre propre nom. « On » c’est des personnes qui faisons partie de la désormais célèbre catégorie « les soutiens de l’extérieur ». Celle qui n’est pas invitée à l’assemblée des usages à prendre des décisions. (...)

Répression - prisons

Il court, il court, le furet...

Ces mardi et mercredi 27 et 28 mars, au moins sept perquisitions ont eu lieu dans quatre villes différentes, Limoges, Toulouse, Ambert et Amiens. Neuf gardes-à-vues ont suivi, entre deux et quatre-vingts heures. Depuis samedi, trois personnes sont placées en détention provisoire. Association de malfaiteurs, bande organisée, destruction par moyens incendiaires voilà les termes des accusations dans un flou judiciaire et un silence glaçant. Les dispositifs de gendarmeries qui se déplacent au petit matin ne passent pas inaperçus, pourtant les réactions sont timides.

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