Analyse et réflexion

Répression - prisons

Loi sur la sécurité globale, un projet réactionnaire et liberticide

En plein contexte de reconfinement et de saturation des hôpitaux, et après la sidération suite aux attentats de Conflans et de Nice, le gouvernement et Darmanin sont essentiellement occupés... à réprimer les manifestations ! Une proposition de loi sera examinée en catimini le 4 novembre 2020, à peine deux semaines après sa proposition, pour réprimer (toujours plus) les manifestant·e·s. et les personnes des quartiers populaires, alors que tout le monde a les yeux rivés sur autre chose (Covid, élection américaine, attentats...). Présentation de ce projet liberticide.

Répression - prisons

Grenades de désencerclement (GMD) : il n’y a pas de bonnes grenades !

Le sinistre mis en cause pour viol qui nous sert de ministre de l’Intérieur vient d’annoncer des mesures censées nous préserver de la brutalité policière, tout en accordant l’anonymat aux policiers en rendant délictuelle la diffusion d’images de policiers commettant des violences. Parmi ces mesures, Darmanin annonce que tout tir de LBD serait désormais supervisé par un autre agent de police que le porteur de l’arme, mesure dont on a vu toute l’hypocrisie dans l’utilisation des GLI F4 : souvenez-vous, après la mort de Rémi Fraisse, Bernard Cazeneuve avait décidé de « durcir les modalités d’emploi des grenades lacrymogènes à effet de souffle, dites “GLI” pour grenade lacrymogène instantanée », affirmant que « l’utilisation de ces munitions devra se faire en binôme, un binôme composé du lanceur lui-même et d’un superviseur ayant le recul nécessaire pour évaluer la situation et guider l’opération ». Un article initialement publié sur Desarmons les !

Répression - prisons

Tract et affiches contre la construction d’une nouvelle prison à Tremblay-en-France

Sous prétexte de « lutter contre la surpopulation carcérale » mais surtout dans l'objectif d'enfermer plus, le ministère de la justice a décidé, pour les années à venir, de la construction d'un certain nombre de prisons dont on se passerait bien. C'est le cas à Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis, où l'État prévoit d'exproprier des agriculteurs pour construire une nouvelle prison de 700 places, juste à côté de la maison d'arrêt de Villepinte. Le projet en est encore à des phases administratives, les travaux étant prévus à partir de 2022 et l'ouverture en 2025. D'ici là, faisons attention à ne pas nous empêtrer dans la communication préparée par le ministère de la Justice, dont voici les arguments résumés :

Répression - prisons

Un futur sans police. Vers l’abolition des forces de l’ordre social [Radio]

En écho à la vague historique de révoltes anti-police aux États-Unis à la suite de l’assassinat de George Floyd, une émission autour des mouvements visant aux États-Unis et en France à une abolition des forces de l’ordre social – avec Gwenola Ricordeau, autrice de Pour elles toutes. Femmes contre la prison (Lux, 2019) et postfacière de Capitalisme carcéral (Divergences, 2020), et Joel Charbit, sociologue spécialiste de l'abolitionnisme pénal, (co)auteurs d’un article sur ce sujet et militant-e-s de l’abolitionnisme pénal.

Répression - prisons

Flouter directement ses photos avec Signal Messenger

La quasi généralisation du port de masques dans les manifestations permet d’améliorer la sécurité de tout le monde face aux caméras. Pour autant, le matraquage permanent des smartphones rend la micro seconde d’inattention à enlever son masque extrêmement dangereuse. Pour parer (un peu) à cela, moxie0 vient d’incorporer à la dernière mise à jour de Signal un outil de floutage directement intégré.

Répression - prisons

Nous déboulonnerons votre république !

« La République n’effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire », c’est par ces mots de Emmanuel Macron a balayé le débat sur la mémoire liée à l’esclavage. De la même manière qu’il a balayé les revendications du comité Adama en les accusant de séparatisme (il croit qu’il parle aux corses ce bizuth). La République n’effacera aucun nom ? Ça tombe bien parce que la République, on lui pisse au cul.

Répression - prisons

Les violences policières et ses traitements judiciaires par Farid El Yamni

Le 25 mars 2018 se tenait à la bourse du travail de Saint-Denis une journée de rencontres et des débats autour de la justice sobrement intitulée « Farce doit rester à la justice – La violence quotidienne d’une institution ». C'est dans ce cadre que Farid El Yamni est intervenu concernant le décès de son frère le 1er janvier 2012 dans un commissariat de Clermont-Ferrand.

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