Analyse et réflexion Lecture enthousiaste de la Joie armée Noire, ce que l’article invite à penser
Les Stiffs, s'ils ignorent les partitions de genre, c'est parce ce qu'ils mènent une sous-vie de trimardeurs, été comme hiver. Déréliction subie.
Toutes couleurs confondues, ils sont d'Afrique, du Métro La Chapelle, de Birmanie ou du Loaos, ils sont de partout et finissent nulle-part. ils font la manche, se détruisent à petits feux, ils crèvent de faim et leur voix n'est aujourd'hui portée par personne, aucune groupalité réelle ne remarque ces « invisibles » du champ social. L'État les préfère inexistants. Ils encombrent les rues, ils connaissent l'écroulement et personne n'a jamais pris le temps d'observer ce que tente de dire leur regard.
Qui donc les aide à se relever ? Bien peu, en vérité.
Voilà un autre élément discursif qui peut servir de motif pour détruire les avenues du Second Empire. Right Now.