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Les Anarchistes contre la peste : Malatesta et l’épidémie de choléra de 1884

En 1884, le choléra ravagea l’Italie, faisant des milliers de morts. Malgré une peine de trois ans de prison planant au-dessus de sa tête, Errico Malatesta se joignit à d’autres anarchistes révolutionnaires pour une mission audacieuse à Naples - le cœur de l’épidémie – dans le but de soigner celleux qui souffraient de la maladie. Ce faisant, lui et ses camarades démontrèrent l’existence d’une alternative aux politiques coercitives de l’État qui reste pertinente aujourd’hui à l’ère du COVID-19. Texte trouvé sur Numéro Zéro, publié initialement par Crimethinc

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« Union nationale » et patriotisme au menu du confinement : la militarisation de la santé contre l’épidémie

Depuis une quinzaine de jours, des mesures restrictives sont appliquées par le président de la République par rapport à la « crise sanitaire » que traverse la France. La réduction des déplacements au « strict nécessaire » constitue la décision phare annoncée par le chef de l’État dans son allocution du 16 mars dernier. Le patriotisme et le nationalisme sont également largement mis en avant par le chef des forces armées qui ne manque jamais une occasion de réaffirmer son autorité.

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L’épidémie n’a pas de vertus

Si l’on en croit la multiplication des analyses médiatiques allant dans ce sens dernièrement, l’épidémie de COVID-19 serait bonne pour la planète. Le principal bénéfice écologique évoqué se rapporte à la baisse d’1/4 des émissions chinoises de CO2 sur les deux derniers mois [1], dont les effets positifs sont évidemment climatiques mais aussi sanitaires. L’intérêt autour de cette réduction de la pollution émise par la deuxième puissance mondiale a notamment été renforcé par des images satellites de la NASA illustrant très nettement le phénomène. Quelques articles plus rares mentionnent quant à eux les effets positifs pour la biodiversité de la très récente interdiction par la Chine du commerce et de la consommation d’animaux sauvages [2]. Malgré ces éléments qui semblent univoques, voir des bénéfices pour la planète dans l’épidémie en cours n’est en aucun cas un positionnement écologiste. Revenir aux conditions sociales de la production de l’épidémie ainsi qu’aux principales propositions écologistes permet de s’en convaincre. Il y a assurément une grande différence entre considérer que l’épidémie de coronavirus est en elle-même écologiquement positive et tirer (ou plutôt confirmer) des enseignements écologistes à partir des effets économiques de celle-ci.

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« Ici on meurt comme des mouches » : Témoignage depuis Bergame

Un témoignage d’une habitante de Bergame, en Lombardie, désormais considérée comme épicentre du coronavirus dans le monde, et alors que le pic de contamination semble s’éloigner dans le temps [1]. S’il est proposé ici, c’est que l’on sait que ce qu’il se passe en Italie a un décalage d’une grosse semaine avec ce qu’il se passe en France, pour des mesures semblables et des retards conséquents dans les prises de conscience et de décision. Avoir donc un regard depuis l’intérieur peut peut-être aider à réaliser le caractère sérieux de la situation.

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#Restonsàlamaison mais ne restons pas silencieux !

Un texte sur la situation italienne pendant le confinement dut au coronavirus, traduit par dijoncter.info Nous sommes en train d’organiser la solidarité dans notre quartier, en distribuant du désinfectant, en nous mettant à disposition pour faire les courses des anciens, en cherchant à ne laisser personne seul, comme le font la plupart des gens dans ce pays : pas après pas, lieu après lieu. Mais le mutualisme ne peut pas suffire, nous devons trouver le moyen de prendre la parole.

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Violences obstétricales à l’hôpital

Une interview d’E. à propos des violences obstétricales. Des pratiques à combattre, méconnues et pourtant beaucoup trop répandues. « E. n’avait pas peur d’accoucher, même si la douleur a été plus violente que ce à quoi elle s’attendait. Couchée sur le lit à partir de 9h du matin, elle en est descendue à 5h du matin le jour d’après. Elle est donc resté attachée au lit pendant 20 heures alors que pour une approche physiologique de l’accouchement, de nombreuses sages-femmes préconiseraient (...)

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