Le dimanche 26 octobre aux alentours de 2 heures du matin, Rémi Fraisse, 21 ans a été touché mortellement par une grenade offensive sur le site du barrage du Testet, contesté depuis 2 ans par la population...
Vous pouvez envoyez vos infos, appels et communiqués sur Paris-luttes-infos [at] riseup.net ou vous connectez sur le site
Grande Manifestation
Dimanche 2 novembre - 15h00
à Stalingrad (Paris)
Une invitation de L’Assemblé de lutte pour Rémi à venir avec vos casques de moto, de vélo ou de trottinette : Pourquoi nous sommes casqué-e-s ?
Guide pratique : Face à la Police - Face à la justice en manif’/action, guide abrégé
Vendredi 31 octobre :
Fin des 4 dernières gardes à vue suite au rassemblement de mercredi soir à l’Hotel de ville ont été levées. La solidarité était toujours de mise avec un rassemblement pour aller soutenir les personnes déférées devant le parquet.
Au moins une personne est placée sous contrôle judiciaire. Pas plus d’information pour le moment sur Paris-luttes.info .
Jeudi 30 octobre :
Suite au rassemblement de mercredi, il y aurait eu 32 personnes placées en garde à vue dont 9 personnes déférées devant le parquet.
Les inculpations sont apparemment de différents motifs : outrages, jets de projectiles, dégradation de biens, responsabilité dans l’organisation de la manifestation.
On continue, on lâche rien !
Mercredi 29 octobre : Rassemblement sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris à 19h
Fin du fil d’info « heure à heure » : merci à l’équipe juridique du collectif nddl-idf qui a couvert la manifestation et recueilli et transmis les informations sur les suites de la manifestation, tout au long de la soirée.
Si vous avez des informations à fournir ou à demander concernant les personnes interpellées, des éventuels témoignages à faire passer à l’équipe juridique, vous pouvez les contacter sur legal.nddl-paris [at] riseup.net
En attenant vos récits, analyses, ou comptes rendus de ce rassemblement, voici en quelques lignes le résumé du fil d’info qui avait été fait en direct :
De nombreux flics étaient présent en bloquant certains accès vers le rassemblement, en effectuant des contrôles d’identité en amont et des fouilles de sacs.
Il y a eu quasiment de mille personnes qui n’ont pas pu décoller de l’Hôtel de Ville alors que les personnes présentes au rassemblement avait voulu partir en manifestation spontanée.
Alors qu’une partie de la manifestation est cherché à voir si les portes de l’Hôtel de Ville ne s’ouvraient pas, les flics ont attaqué et enfermé des manifestant-e-s dans une nasse. La situation a été très tendue avec une volonté affirmée des flics d’embarquer au poste de nombreuses personnes.
Mais le rassemblement ne s’est pas arrêté là. Un groupe de camarades en dehors de la nasse a entamé des slogans (« Libérez nos camarades »,« Remi on oublie pas »). Ni oubli, Ni pardon.
On nous avance entre 80 et 110 personnes arrêtées au total mais des rassemblements de soutien se sont organisés devant les différents commissariats.
En hommage, de nombreuses personnes ont donné comme identité Rémi FRAISSE. Au bout d’un moment se fut pour certain-e-s un accès direct vers la Garde-A-Vue. Encore que certaines personnes furent relâchées sans aucun contrôle car il y avait beaucoup de personnes arrêtées.
Au total, on dénombre plus de 80 personnes embarquées au poste dont 32 personnes placées en garde à vue avec 9 personnes déférées devant le parquet.
Appel à venir casqué-e-s : Pourquoi nous sommes casqué-e-s ?
Guide pratique : Face à la Police - Face à la justice en manif’/action, guide abrégé
Mardi 28 octobre : Assemblée générale 19h30 à la Parole errante
Compte-rendu de l’AG de soutien au Testet du 28 octobre 2014
Ordre Du Jour
- Temps de témoignages sur le Testet
- Temps sur les objectifs et les revendications que nous nous adressons
- Temps sur les modalités concrètes d’organisation de la mobilisation que nous voulons
Lire l’ensemble du compte-rendu
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Texte d’appel des sympathisant-e-s de la lutte du Testet et de la lutte de Notre-Dame-des-Landes :
Nous souhaitons organiser cette assemblée afin de dénoncer les violences policières qui ont entraîné la mort de Rémi dans la nuit de samedi à dimanche dernier au Testet. Les premiers éléments sur les causes du décès et les témoignages qui sont venus les étayer laissent entendre que Rémi serait mort des suites d’une « explosion ». Nous dénonçons les tentatives des autorités de criminaliser Rémi en lui attribuant le transport éventuel dans son sac à dos d’un dispositif explosif ayant entraîné sa mort. Celles-ci sont autant d’entreprises destinées à détourner l’attention de ce que chacun soupçonnait et craignait : le crime policier.
L’impunité des violences et crimes policiers qui marquent nos luttes mais également la vie de bien des quartiers populaires doit cesser ! L’usage d’armes qui mutilent et tuent au nom du maintien de l’ordre et de la « gestion démocratique des foules » doit être banni ! La justice expéditive et les politiques sécuritaires qui créent un climat de suspicion, de répression sociale et servent d’écran protecteur à des choix de société et des projets économiques irrationnels doivent être combattus sans relâche !
Nous ressentons le besoin d’en discuter collectivement, de dépasser l’émotion (en conservant toute la force de notre colère) afin de construire dans l’intelligence collective une mobilisation qui soit à la mesure de la gravité de ce qui vient de se passer.
Manifestation spontanée dans les rues de Paris du dimanche 27 octobre :
Entre 150 et 300 personnes se sont rassemblées de manière spontanée place saint Michel à Paris, après qu’on ait appris le décès de Rémi cette nuit au Testet. S’en est suivi une courte manifestation sauvage. Lire le récit et photos de la manifestation
