Mémoire

Salariat - précariat

Avril 1947 : La grève Renault enflamme la France

En avril 1947 démarrait à l’usine Renault de Boulogne-Billancourt une grève historique qui allait conduire à l’expulsion des ministres communistes du gouvernement. Le PCF et la CGT, alors en pleine fièvre patriotique, combattirent cette grève jusqu’à ce qu’ils ne puissent faire autrement que de l’accompagner. Le mouvement a démarré sous l’impulsion des groupes d’extrême gauche actifs à Renault. Article initialement paru sur Alternative Libertaire.

Économie

Murray Bookchin : L’agriculture radicale, 1972.

« Notre époque agricole – clairement capitaliste – considère la culture alimentaire comme une entreprise commerciale exploitée strictement dans le but de générer des profits dans une économie de marché. De ce point de vue, la terre est une marchandise aliénable appelée "bien immobilier", le sol une "ressource naturelle" et la nourriture une valeur d’échange qui est achetée et vendue de manière impersonnelle par le biais d’un moyen appelé "argent". »

Économie

Elisée Reclus : À mon Frère le paysan, 1899.

« Défendez ce qui vous reste et reconquérez ce que vous avez perdu. Sinon votre sort à venir est horrible, car nous sommes dans un âge de science et de méthode et nos gouvernants, servis par l’armée des chimistes et des professeurs, vous préparent une organisation sociale dans laquelle tout sera réglé comme dans une usine, où la machine dirigera tout, même les hommes ; où ceux-ci seront de simples rouages que l’on changera comme de vieux fer quand ils se mêleront de raisonner et de vouloir. »

Antifascisme

Missak et Mélinée Manouchian n’ont pas besoin du Panthéon

« Ils n’ont réclamé ni la gloire ni les larmes / Ni l’orgue ni la prière aux agonisants ». Ils étaient immigrés, communistes, poètes, fous de liberté à en mourir. Le néolibéralisme, cameloteur de recettes envenimées, persécuteur de réfugiés affamés, mutilateur de gilets jaunes désarmés, quatre-vingts ans après leur exécution par les nazis, les récupère, les romantise, les réifie, les momifie, les chosifie, les mercatise, les panthéonise, les empêche de reposer en paix. Article de Lundi Matin

Répression - prisons

« En finir avec les longues peines qui ne sont rien d’autre qu’un substitut à la peine de mort »

Ils vont encore nous bassiner avec l'anniversaire de la soi-disant abolition de la peine de mort le 9 octobre 1981. Alors que les peines n'ont depuis cessé de s'allonger et de se multiplier : la peine de mort a été remplacée par des peines jusqu'à la mort. Ce sont évidemment les prisonniers qui en parlent le mieux. Rappelons-nous de ce communiqué sorti clandestinement de la Centrale d'Arles en octobre 2001, réponse cinglante aux dégoutantes célébrations de l'époque. Le texte, hélas, n'a pas pris une ride.

Répression - prisons

1er janvier 1894 : suite au vote des lois scélérates la répression s’abat sur les anarchistes français

Suite au vote des Lois scélérates la répression ne se fait pas attendre : le 1er janvier 1894, Casimir-Périer, président du Conseil, Raynal, ministre de l'Intérieur, et Antonin Dubost, Garde des Sceaux, ont les pleins pouvoirs pour agir. Les commissaires de police se rendent mandats de perquisitions en main chez les anarchistes connus et repérés dans toute la France, commence alors une véritable rafle. A la fin de la journée deux mille perquisitions auront été effectuées dont il résultera soixante arrestations.

| 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | ... | 15 |

Suivre tous les articles "Mémoire"