Mémoire

Résistances et solidarités internationales

Les fondements de l’Autonomie italienne

A l”heure où de nombreux camarades prennent en référence l’autonomie comme critère de lutte et s’avancent même souvent contre toute forme d’avant-gardise ou d’organisation sérieuse (AG, coordination, comité, collectifs de luttes). A l’heure où nous nous posons des questions sur pourquoi nous ne parvenons plus à dépasser des syndicats dont la direction est aux mains de la bourgeoisie de gauche. Il nous a semblé bon de revenir sur quelques expériences d’autonomie des luttes, celles de l’Italie.

Expression - Contre culture

Entretien avec l’historien Eric Aunoble : Du « Grand Soir » à « l’espoir levé à l’Est », comment le mythe révolutionnaire a-t-il perduré ?

Eric Aunoble, historien et enseignant à l'université de Genève qui interviendra le 11 novembre 2017 lors d'une journée de commémoration critique de 1917 « Chagrin révolutionnaire », a accepté de répondre à quelques questions préalables sur la Révolution russe et ses mythes. Merci à lui.

Résistances et solidarités internationales

L’affaire Sacco-Vanzetti - avec Ronald Creagh [Radio]

90 ans après l’exécution de Sacco et de Vanzetti, anarchistes injustement accusés de crimes, une histoire de l’anarchisme italien aux États-Unis, de la machination judiciaire contre Sacco et Vanzetti et de la campagne mondiale de soutien de ceux-ci – avec Ronald Creagh, historien libertaire, professeur de civilisation américaine à l’Université de Montpellier - Paul Valéry, membre du comité de rédaction de Réfractions, et auteur sur ce sujet de Sacco et Vanzetti (La Découverte, 1984, avec une réédition aux Éditions de Paris, 2004).

Urbanisme - Transport

Pierre de Coubertin, le père des Jeux Olympiques modernes, méprisait les femmes et admirait Hitler

A quelques jours de l'attribution des JO de 2024 et 2028, voici un article publié sur Rebellyon.info à l'occasion des JO de Rio en 2016. Comme tous les quatre ans et contre toute évidence, les médias ont essayé de nous convaincre que les valeurs du sport olympique ne sont pas l’écrasement des faibles par les forts, ou une anthropométrie validant par le spectacle la supposée supériorité des hommes sur les femmes, mais plutôt celles de celui qui a réintroduit les Jeux Olympiques en 1896. Mais au fait, qui était le baron Charles Pierre Fredy de Coubertin ?

Contrôle social

Psychologie de masse du fascisme et du capitalisme [Radio]

En cette période de montée des idéologies de crise agressives (néo-nationalisme, islamisme, racisme, virilisme) et de manipulation capitaliste (publicité, consommation, électoralisme) des frustrations découlant de ce même capitalisme, une relecture actualisée (et critique) de La psychologie de masse du fascisme de Reich nous permet de comprendre ces phénomènes en échappant d’une part à un réductionnisme économiciste incapable de penser « la part subjective de l’histoire » et d’autre part à une psychologie individualisante, biologisante et conservatrice incapable de critique sociale, mais aussi de penser une libération révolutionnaire des frustrations capitalistes – avec le chercheur Pierre-Ulysse Barranque.

Salariat - précariat

[Brochure] Discussions sur la loi travail

« Témoignage, analyse et perspective anti-autoritaire sur le mouvement social de la loi travail en France » En France, au printemps 2016, 4 mois de blocage de l’économie, d’émeutes, d’occupations de bâtiments, de début de pénurie d’essence, d’actions directes, de grèves etc n’ont pas suffit à faire plier le gouvernement de gauche contre une loi libérale. Retour sur ce mouvement social qui a laissé des traces et permis à beaucoup de gens de se retrouver pour lutter.

Résistances et solidarités internationales

[Radio] Et l’anarchisme devint espagnol (1868-1910)

Une histoire de l’anarchisme, du communisme libertaire et des luttes des classes populaires d’Espagne, autour de Les chemins du communisme libertaire en Espagne (1868-1937). Et l’anarchisme devint espagnol (1868-1910) (éditions Divergences, 2017) – avec l’auteure, Myrtille des Giménologues. On retrouvera davantage d’éléments d’histoire de l’anarchisme, du communisme libertaire et des luttes des classes populaires d’Espagne dans Et l’anarchisme devint espagnol (éditions Divergences, 2017).

Expression - Contre culture

Rock Against Police : des lascars s’organisent 6/6

Episode 6 : on n’a pas fini de marcher. Le dernier concert Rock against police a lieu en mai 1982, un an avant l’arrivée de la « Marche pour l’égalité et contre le racisme » à Paris. Les tentatives de coordination expérimentées depuis plusieurs années par le réseau Rock against police, se multiplient à l’échelle nationale autour des luttes sur le logement, et à̀ travers les forums-justice. Partout, elles s’accompagnent de la création de leurs propres outils de communication (qu’il s’agisse de journaux papiers, de films vidéo ou d’émissions de radio). En 1983, la dynamique de la Marche offre une caisse de résonance inédite à ces luttes concrètes et déjà anciennes, mais devient également l’enjeu de stratégies politiciennes qui connaîtront leur apogée avec la création de SOS racisme un an plus tard. La question de l’organisation et de l’autonomie de ces luttes se pose alors avec urgence.

Expression - Contre culture

Rock Against Police : des lascars s’organisent 5/6

Episode 5 : « on n’est pas la pour gérer la misère ! » – s’inscrire et lutter dans un territoire. Après plusieurs expériences, le réseau Rock against police organise deux nouveaux concerts à Nanterre en juin 1981 et en mai 1982. Depuis plusieurs années, les habitants des cités de transit, anciens occupants des bidonvilles, se battent pour de meilleures conditions de vies. En octobre 1982, cinq mois après le dernier concert, Abdenbi Guemiah, un des organisateurs, est tué par un habitant des pavillons avoisinant la cité. Le réseau RAP et les habitants de la cité de transit s’organisent alors autour du procès du meurtrier et poursuivent la lutte pour le relogement de tous les habitants de la cité de transit.

Expression - Contre culture

Rock Against Police : des lascars s’organisent 4/6

Episode 4 : les bandes sons de la révolte. Le pari du réseau Rock Against Police s’appuie sur la dynamique sociale très forte qui entoure le rock et la musique au début des années 80, et voit émerger un peu partout des groupes, souvent éphémères, composés de jeunes prolos, banlieusards, français, immigrés. Que se soit à travers le punk, le blues, la soul, le funk, c’est la même urgence qui se retrouve partout où une jeunesse révoltée cherche à affirmer son vécu et ses besoins. Elle explique en partie, avec la défiance vis-à-vis de la police, la diffusion et la reprise de l’initiative Rock against police dans différentes villes françaises. A Marseille, par exemple, où suite à une série de meurtres policiers, une bande de jeunes punks organise le 5 juillet 1980 un concert dans les quartiers nord de Marseille. Ou encore à Argenteuil, le 25 avril 81, où un concert est organisé en hommage à Djamel, un compagnon de lutte du réseau Rock Against Police, qui avec son pote musicien Mounsi, s’était battu pour l’avènement « d’une culture autonome immigrée ».

Expression - Contre culture

Rock Against Police : des lascars s’organisent 3/6

Episode 3 : Police hors de nos quartiers ! S’organiser contre les crimes racistes et sécuritaires. En mai 1980 à Vitry, un deuxième concert Rock against Police est organisé avec des habitants de la cité Couzy, mobilisés autour de la mort de Abdelkader Lareiche, tué par un gardien d’immeuble. Dénoncer au niveau national la politique sécuritaire et raciste dont les jeunes sont la cible, se coordonner et s’organiser concrètement face à la justice font partie des enjeux du réseau Rock against police. Mais ces concerts auto-organisés sont aussi un moyen de se réapproprier le territoire de la cité, « un moment parmi d’autres de circulation et de coordination des jeunes prolétaires de banlieue ». (Journal-tract Vitry).

Expression - Contre culture

Rock Against Police : des lascars s’organisent 2/6

Episode 2 : Se rencontrer et se coordonner. Le premier concert Rock Against Police, a lieu dans un squat du 20e arrondissement de Paris, en avril 1980. Cette année là, 8000 jeunes immigrés se font expulser. Et en quelques mois, trois jeunes sont tués par des flics ou des beaufs racistes : Yazid Naïli à Strasbourg, Abdelkader Ghrib à Valenton, Abdelkader Lareiche à Vitry. Pour les « lascars », il faut réagir collectivement face à ces meurtres. L’organisation de ce concert est une première tentative de rencontres entre différents réseaux : habitants de cité de transit, jeunes banlieusards, rockers et punks, squatters et militants de l’autonomie.

Expression - Contre culture

Rock Against Police : des lascars s’organisent 1/6

Episode 1 : S’affirmer tel qu’on est et pas tel qu’on devrait être. Entre 1980 et 1983, l’expression Rock Against Police donne son nom à une série de concerts organisés au beau milieu des cités. Le réseau à l’initiative de ces concerts s’est constitué à travers des rencontres faites autour de la troupe de théâtre Week-end à Nanterre, des coordinations de luttes lycéennes, du journal de l’immigration Sans Frontière, des radios libres, des mobilisations contre les expulsions de jeunes immigrés et contre les crimes racistes et sécuritaires. Autant de réalités qui disent le bouillonnement « politico-culturel » qui caractérise alors la jeunesse métropolitaine et la banlieue. Les concerts Rock against police en seront l’une des expressions importantes : la tentative par des « jeunes immigrés et prolétaires » de se réapproprier leur « territoire social » quotidien et de se doter d’une « histoire politique propre »

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