Suivi du 28 juin au 10 juillet contre la loi Travail et son monde

Alors que le PS a annoncé l’annulation de son université d’été, les grèves et blocages se poursuivent dans quelques secteurs et des actions s’annoncent à nouveau contre la loi Travail, et pour perturber l’Euro 2016.

Contact groupe de défense collective : 07 53 82 19 10
Contact street medics : 07 51 30 64 57 / street.medic75@gmail.com


Les grèves, blocages et actions touchant toute la région, et Paris-Luttes étant un site participatif, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos sur : greveloitravail@riseup.net

Samedi 9 juillet

Vendredi 8 juillet

  • 100e jour d’occupation et de vie « Nuit Debout » sur la place de la République.
  • Dans un communiqué, l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) « donne rendez-vous à l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es pour une journée d’actions et d’initiatives le 15 septembre pour obtenir l’abrogation de la loi Travail ».

Jeudi 7 juillet

  • L’opération « Carton rouge au 49.3 » a eu lieu à la mi-temps du match France-Allemagne dans la fan-zone de St-Denis. Tractage du « carton rouge à la loi Travail » et chants divers, dont « Valls démission ».
  • À l’aube ce matin sur Paris, au moins deux perquisitions par la PJ et une GAV pour des enquêtes liées aux manifestations récentes (information DefCol).

Mercredi 6 juillet

  • 9h : Rassemblement en cours devant le commissariat de la rue aux Ours, métro Rambuteau, en solidarité avec les personnes arrêtées hier devant l’Assemblée Nationale.

Mardi 5 juillet

  • 21h30 : Les gens nassés sur le pont de la Concorde sont ramenés par groupes de 10-20 jusqu’au métro Concorde par des dizaines de gendarmes mobiles. Le métro est complètement occupé par des flics anti-émeute...
  • Entre 20h15 et 21h15, alors que des centaines de personnes sont encore nassées du côté de l’Assemblée Nationale et du pont de la Concorde, une cinquantaine de personnes ont tant bien que mal perturbé la circulation autour du jardin des Tuileries : pendant une douzaine de minutes sur le quai des Tuileries, au niveau du pont Léopold Sédar Senghor (avec une ou deux tentatives foirées de départ en manif sauvage, et une arrestation pendant le déblocage), puis blocage pendant cinq minutes de la rue de Rivoli, avant qu’une vingtaine de flics anti-émeute arrivent pour dégager tout le monde. Ça s’est ensuite dispersé au milieu de la fête foraine, traversée de long en large par les gendarmes mobiles...
  • 19h55 : Plusieurs groupes d’une centaine de CRS et gardes mobiles sillonnent la place de la Concorde. C’est le Mordor quoi...
  • 19h10 : Arrestations très violentes devant l’Assemblée Nationale alors qu’il n y a pas de violences du côté des manifestants. Il y a environ 300 personnes devant l’Assemblée Nationale et 400 personnes place de la Concorde. Le tout dans des nasses policières. Le dispositif policier est complètement dingue, il y plus de 150 camions garés rue de Rivoli par exemple...
  • 18h10 : Les flics contrôlent les sacs devant l’Assemblée nationale. Environ 300 à 400 personnes sont encerclées par les flics.
  • La manifestation de cet après-midi a rassemblé plusieurs milliers de manifestants. Comme d’habitude depuis trois manifs, il a fallu subir une fouille pour rentrer et de multiples provocations policières durant le cortège.
  • 13h45 : Nasse à l’entrée de place d’Italie, boulevard Auguste Blanqui. Les flics ne laissent pas passer une centaine de personnes venues rejoindre la manif.
  • 13h10 : Fouilles aussi à Corvisart, à Denfert où il semble y avoir une nasse. Pour ce qui est de la manif Place d’Italie, les flics contrôlent et fouillent tout le monde. Compliqué de rentrer avec des lunettes de piscine... Rue de Lyon est bloquée au trafic.
  • 12h40 : Fouilles au métro Château d’eau, « pour la manif place d’Italie » selon les flics, soit de l’autre côté de la ville.
  • 11h45 : Déjà plein de flics autour de la place de la Nation. La ligne 5 du métro est coupée de Bastille à Place d’Italie depuis 10h ce matin.

Lundi 4 juillet

  • Plusieurs personnes ont été interdites de paraître ou de séjour pour le jour de la manif. Si vous êtes concernés, contactez Defcol (Défense collective, contacts en haut de l’article).
  • Le Parti Socialiste annonce l’annulation de l’université d’été du PS (qui devait se dérouler fin août à Nantes) pour cause de « conflits sociaux », autrement dit l’accumulation du mouvement contre la loi Travail et de la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes...

Dimanche 3 juillet

En direct de la fan-zone du Champ de Mars, sur BFM-TV (le 3 juillet, France-Islande)
  • Pendant le week-end, le commissariat du quartier de Belleville, rue Ramponeau, a été complètement repeint.

Mercredi 29 juin

  • Rassemblement au commissariat du 3 rue Riquet à partir de 15h30 pour exiger la libération d’un camarade de la CNT qui s’est fait arrêter place d’Italie hier en fin d’après-midi.
  • 14h25 : Tout le monde a été liberé.
  • 13h50 : Le rassemblement se poursuit. 4 personnes sur 5 sont sorties sans qu’il leur soit notifié quoi que ce soit. Les gens restent devant jusqu’à ce que le dernier sorte.
  • 12h45 : Le rassemblement suite à la prolongation de la garde à vue des personnes arrêtées à leur domicile mardi matin se passe devant le comissariat de la rue Louis Blanc et regroupe une cinquantaine de personnes qui chantent. Commissariat de sinistre mémoire puisque c’est là qu’est mort Amadou Koumé lors d’un contrôle « de routine ».
    Une personne vient d’être libérée sous la pression des manifestants.

Mardi 28 juin

  • 20h30 : Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant le commissariat Louis Blanc en solidarité avec les personnes perquisitionnées et arrêtées ce matin. « Libérez nos camarades ». Après une heure et quelque, le rassemblement s’est dissout sans encombre. Rendez-vous demain mercredi à midi, au même endroit, pour les mêmes raisons !
  • 20h : Rassemblement devant le commissariat Louis Blanc (26 rue Louis Blanc, 10e) où pourraient se trouver les personnes perquisitionnées et arrêtées ce matin.
  • 18h45 L’AG va commencer. Les gens entrent dans la salle Ambroize Croizat en criant « Paris debout, soulève-toi ». Toujours possible de les rejoindre. Attention aux fouilles systématiques pour les personnes ayant des sacs à l’entrée de la Bourse du travail.
  • 18h30 La situation est plus calme, la place est coupée en deux et entièrement investie par les flics, qui en occupent tous les abords. Il est possible de sortir par petits groupes. Des manifestants scandent « Nique la BAC ». Assemblée générale en préparation à la Bourse du travail. Environ 1500 personnes sur place.
  • 18h15 : Les flics (dont de nombreux civils) chargent la foule à République sur plusieurs flans, en faisant usage de gaz. Les manifestants répliquent avec des artifices.
  • 18h05 : La nasse devant la Bourse du travail est libérée. La place de la République est noire de monde, plus de 1000 personnes venues en soutien. Flics partout, mais plus de nasse pour l’instant.
  • 17h49 : A République le flot de policiers ne se tarit pas, il en arrive toujours plus, depuis Bastille maintenant. Trois groupes de manifestants : le premier encagé devant la Bourse du travail, le second sur la place de la République, le troisième sur le boulevard Magenta. Des pétards sont lancés sur la place de la République, où les flics sont les plus tendus.
  • 17h37 : Toujours beaucoup de flics à République, dont des civils casqués (Compagnies d’intervention). Ils sont tendus. Entre 300 et 400 personnes encagées, dont un certain nombre depuis 5 heures. Contrôles aléatoires (au faciès) alentour.
  • 17h10 : Toujours plus de CRS et de gendarmes à République. Ils tentent de diviser la foule des soutiens, font usage du gaz. Plusieurs nasses.
  • 17h05 : Les CRS arrivent en masse du boulevard St-Marcel vers la Bourse du travail. 300 personnes en soutien autour de la nasse.
  • 16h55 : Une centaine de personnes ont rejoint République depuis la manif. Les gendarmes s’emploient à diviser la nasse. Conseil : pour ceux qui viennent de Place d’Italie, il vaut mieux sortir à Jacques Bonsergent pour rejoindre la Bourse du travail.
  • Moments choisis de la manif. Un slogan : « Hôpitaux avec nous, on compte se prendre des coups ! ». Une image : une vieille dame à sa fenêtre qui envoie des bisous à la foule, les manifestants lui répondent « Mamie avec nous ! »
  • La préf raconte que 38 personnes ont été interpellées, dont 27 aux « points de filtrage ». Le cortège de tête était assez gros. Bonne ambiance avec les slogans bien connus : « Anticapitalista », « À bas l’État, les flics et les patrons », « Tout le monde déteste la police », etc. Les flics ont chargé et interpellé une personne au moment où des manifestants essayaient d’arracher des planches qui protègeaient des abribus.
  • 16h30 Dispersion à place d’Italie, rendez-vous est donné à la Bourse du travail (République) ou 300 manifestants sont nassés.
  • 16h20 Toujours des centaines de personnes nassées par un dispositif policier, les flics ont pris en otage le ballon de foot. Besoin du monde.
  • 16h15 Des CRS équipés viennent en renfort. Les keufs ont chargé et nassé aussi les gens venus en soutien.
  • 15h50 Premiers tirs de lacrymos et de grenades de désencerclement dans la manif.
  • A la Bourse du travail, la tension monte. Les keufs sortent boucliers et matraques pendant que les nassé-e-s et les non-nassé-e-s se passent le ballon par-dessus le cordon de flics.
  • 14h40 La manif vient de partir alors qu’à la Bourse du travail les gens sont toujours nassés.
  • Nuit Debout appelle à occupation permanente à Répu ce soir.
  • 14h 300 personnes sont nassées devant la Bourse du travail (République). Une cinquantaine de personnes sont déjà là en soutien. Appel à venir !
  • Au barrage de flics rue du Faubourg St-Antoine, un groupe venu du local de la CNT se fait refouler pour avoir refusé de lâcher du matos syndical. Réunion improvisée en cours.
  • Rassemblement à 17h30 devant le commissariat du 12e, 163 rue de Charenton, métro Reuilly-Diderot, en soutien aux personnes perquisitionnées et mises en garde-à-vue ce matin.
  • 13h50 : Ça renasse devant la Bourse du travail à République alors que les participant-e-s à l’AG s’apprêtaient à rejoindre la manif.
  • 13h20 : Place d’Italie impossible de prendre le boulevard de l’hôpital, barrage total, fouille des riverains avec palpation de la tête aux pieds
  • 13h : Les fouilles, c’est du grand n’importe quoi : des parents assistent médusés aux fouilles des affaires de leur bébé, ainsi que les sacs de courses (paquets de lessive, biscuits...) !
  • Un groupe de personnes est encagé à proximité de la Bourse du Travail : conseil des personnes à l’intérieur : passer un-e par un-e.
  • A priori pour l’instant pas de fouilles si vous arrivez par la coulée verte, sur les autres points d’entées pour la manif, deux séries de fouilles successives.
  • 12h35 : Les flics commencent à partir de la Bourse du travail, appel massif à rejoindre les personnes qui se trouvent à l’intérieur.
  • 12h30 : Sous pression policière, la Bourse du travail est « occupée » ! Banderole sortie : « On ne peut pas nasser 1000 personnes 1000 fois » et « À l’abordage, Nantes, 26-27-28 août », besoin de monde !
  • Beaucoup de CRS devant la Bourse du travail, où une AG a lieu. Ils fouillent les sacs a la sortie de la Bourse.
  • Une quinzaine de camions de condés sur l’avenue des Gobelins ainsi que des grilles anti-émeutes.
  • Forte probabilité que ça pète vers le pont d’Austerlitz : gros dispositif ; 1 canon à eau sûr, peut-être 2. Grilles anti-émeutes partout. Cars et bus. Plusieurs compagnies. Attention dans la rue juste avant le McDo, 4 ou 6 camions. RG à Jussieu et sûrement dans le Jardin des plantes.
  • Interdiction des sacs à dos : ils fouillent même celles et ceux qui n’en ont pas, ainsi que du coup, palpations de sécurité. Fouilles vraiment arbitraires. Tout le monde y passe.
  • Fouille des sacs a République côté Magenta. Plusieurs CRS aux sorties de métro sur Magenta (à partir de mi-chemin gare de l’Est-République) également.
  • Rue de la Glacière, 4 ou 5 camions de CRS viennent de passer plus un bus et un espèce de véhicule blindé qui n’est pas un canon à eau.
  • 12h10 : L’union régionale CGT dément dans un communiqué les affirmations de la préfecture concernant la collaboration entre le service d’ordre et les flics.
  • 12h : La Bourse du travail de Paris est encerclée par les flics (fouilles à la sortie). S’y tenait la suite de l’AG interpro d’hier.
  • Les stations Bastille, Quai de la Râpée, Saint-Marcel, Campo-Formio et Place d’Italie sont fermées.
  • 5 gardes-à-vue préventives sont déjà signalées.
  • La préf annonce 2500 flics en maintien de l’ordre et 4 canons à eau. 200 camions sont signalés sur le parcours de la manif.
  • Blocage de l’aérodrome du Bourget par l’intersyndicale 93 depuis 7h ce matin. (Aujourd’hui au Bourget commence le World Nuclear Exhibition, le salon du nucléaire.)
  • Tôt ce matin, au moins deux personnes ont fait l’objet d’une perquisition. Les flics qui ont débarqué chez elles étaient munis d’un trombinoscope. Les personnes ont été arrêtées et emmenées à la 2e DPJ. Depuis fin mars la menace de l’exploitation des photos et des vidéos était brandie. On sait aussi que les trombinoscopes peuvent être utilisés pour les arrestations aux abords des manifs, même après dispersion. Si vous ou vos proches avez besoin de conseils, contactez Defcol (07.53.82.19.10 - defcol@riseup.net).
    « Ce matin, avant 7h, les flics sont venus... »

Quelques trucs pour les grèves et manifs :

Suivre le mouvement dans d’autres villes

Une page permet de suivre toutes les infos sur la loi Travail sur les sites locaux et participatifs du réseau « Mutu » (Brest, Paris, Tours, Marseille, Toulouse, Montpellier…). Enfin le site Médias libres permet de voir d’un coup d’œil l’ensemble des infos des sites alternatifs francophones.

Les suivis des semaines précédentes :

Localisation : région parisienne

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