A toutes celles et ceux qui ont pendant ces quatre mois fait grève continue, majoritaire ou partielle, ou juste un jour.

Nous qui étions en manifestations déclarées ou sauvages... pour qui manifester librement chacun-e à sa manière est plus qu’un droit, c’est le choix que nous faisons !

Nous qui passons des nuits debout, qui construisons des châteaux et des tentes de la Chapelle à la République, du bocage nantais aux rues de Mayotte, du Chili au Rojava ...!

A toutes celles et ceux qui ont chanté, dansé, peint, bu et mangé librement, dans la joie et la liberté !

Pour se réapproprier nos villes et nos places. La rue n’est ni aux banques, ni à l’État ni à leurs bras armés, la rue elle est à nous.

Nous qui avons organisé et participé à des blocages économiques, symboliques ou effectifs ! Nous qui faisons ensemble depuis 4 mois.

Nous qui connaissons la répression qu’elle soit étatique, judiciaire, policière ou médiatique... Nous sommes fortes et forts par nos revendications et nos actions.

Nous invitons nos AmiEs de métropole, de Mayotte, de la Guyane, de la Réunion, de Guadeloupe, de Lille, de Marseille, de Rennes, de Berlin, de Barcelone, de Calais à Thessalonique...

Nous n’acceptons ni votre loi Travail ni vos 49.3 ni vos interdictions de manifester ni votre état d’urgence ! Nous ne nous laisserons pas intimider ni par vos verdicts ni par vos prisons...

Fêtons le retrait de la loi Travail le 9 et 10 juillet !

La coupe est pleine ! Nos revendications sont ni amendables ni négociables.

Quelques propositions pour ces 2 jours :

• Le 9 juillet : rassemblement festif. Enfants et asmathiques.
  Promenade bucolique dans les rues de Paname.
  Barbecue festif le soir dont les termes restent à définir.
• Le 10 juillet : rencontre-débat « lutter contre la loi Travail et son monde ». Perspectives été, perspectives rentrée.
  Bilan stratégique des blocages et des manifestations.

Les lieux et les modalités ainsi que le programme effectif restent ouverts à toutes les propositions.

Les 9 et 10 juillet sont soutenus et appelés par l’AG interprofessionnelle et de luttes d’IDF.