Piquet des grévistes le samedi 12 avril de 12h à 14h Cour Vivienne sur le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France (5 rue Vivienne 75002 Paris)

Contre la précarité, le sous-effectif, les mauvaises conditions de travail :
les agent·es continuent de se mobiliser !
Depuis le 1er mars 2025, tous les samedis, le personnel de la Bibliothèque nationale de France est en grève. En ce début de mois d’avril, la mobilisation des agent·es ne faiblit pas.
Un préavis de grève a été déposé par l’intersyndicale SUD Culture BnF - CGT BnF - FSU BnF. Il porte dix-sept revendications et concerne l’ensemble du personnel de l’établissement.
Alors que la BnF a fêté, le 31 mars dernier, les 30 ans de l’inauguration du site François Mitterrand, la direction persiste à ignorer la dégradation du service public et la détérioration des conditions de travail de ses agent·es. Chaque samedi depuis un mois, la grève entraîne des fermetures anticipées de salles de recherche, l’interruption de la communication des documents en raison de la fermeture des magasins, et la fermeture totale de certaines salles du Haut-de-Jardin.
Malgré un courrier d’alerte envoyé en décembre 2024 au président de la BnF, Gilles Pécout, et une rencontre en janvier 2025 entre des représentant·es du personnel précaire et le directeur général, Philippe Lonné, aucune réponse satisfaisante n’a été apportée. Pourtant, la direction avait signé en 2016 un protocole de fin de grève s’engageant à embaucher ces agent·es en CDI à 110h par mois. Cet engagement a été renié en 2022, au profit d’une politique imposant des CDD d’un an, renouvelables sous condition un an seulement, avec des quotités horaires réduites de 60h-80h par mois. Ce système favorise l’instabilité des équipes, accroît la charge de travail et affecte directement la qualité du service rendu aux usager·ères.
Si le point de départ de cette lutte est une protestation envers le statut des mal-nommé·es “vacataires”, les enjeux portés par la mobilisation dépassent largement la question des contractuel·les. Ce sont tous les agent·es de la BnF qui souffrent de la réorganisation du Service Public : gestion absurde des plannings, plages horaires consacrées aux tâches internes trop courtes, communication des documents morcelée, etc. C’est pourquoi l’intersyndicale exige aujourd’hui un retour au protocole de fin de grève mis en place en 2016.
Ce mouvement social, désormais suivi le début du mois de mars, est prévu pour s’étendre de manière illimitée tant que la Direction n’aura pas apporté de réponse aux revendications portées, et il met en lumière une ultra-précarisation des emplois de l’établissement.
Nous exigeons des postes pérennes, une hausse des budgets, des CDI pour les précaires, le respect des droits et l’amélioration des conditions de travail !
Comment nous soutenir en quelques minutes :
Signez la pétition :
https://www.change.org/p/arr%C3%AAtez-la-pr%C3%A9carit%C3%A9-%C3%A0-la-bnf-cessons-les-contrats-intol%C3%A9rables-et-le-sous-effectif
Participez à la caisse de solidarité :
https://www.cotizup.com/greve-bnf-2025