- Jeudi 11 avril
Grève à Paris et journées "écoles désertes"- Rassemblement à 9h devant le rectorat de Paris (12 boulevard d’Indochine, 19e)
- Pré-rendez-vous 8h20, place des Fêtes
- AG de grève à 15h, Bourse du travail (3 rue du Château d’eau, 10e)
- Journée opération « écoles, collèges, lycées déserts » ou occupations de bureaux de direction par les parents d’élèves.
- Rassemblement à 9h devant le rectorat de Paris (12 boulevard d’Indochine, 19e)
- Dimanche 14 avril midi
Pique-nique- Midi pique-nique revendicatif avec les parents d’élèves / 14h Carnaval contre la casse de l’éducation, square Jean Jaurès, cours Marigny Métro Château de Vincennes
- Jeudi 18 avril
Grève régionale contre la loi Blanquer - / Vacances /
- Jeudi 9 mai
Grève illimitée contre la loi Blanquer si le projet n’est pas retiré. Le vote de la loi au Sénat est prévu le 13 mai. Le 9 mai est également une journée de grève de toute la fonction publique contre la réforme qui prévoit entre autres le recours massif aux contractuel-le-s et la privatisation de certaines missions.
Participez aux assemblées générales !
Un gouvernement qui tente de passer sa loi en douce et qui envoie ses militant·e·s raconter des bobards dans les médias ou devant les écoles ne craindrait-il pas la mobilisation en cours contre « son école de la confiance » ? Des enseignant·e·s parisien·ne·s, confiant·e·s mais pas con·ne·s, s’adressent à leurs collègues.
Loi Blanquer : Toxique !
Si la loi Banquer devait s’appliquer, elle affecterait notre travail au quotidien dans l’école. Avoir un ou une chef d’établissement, dépendre d’un conseil d’administration ne serait pas anodin. Aujourd’hui, les écoles fonctionnent par conseils, hors de tout rapport hiérarchique, ce qui assure proximité, simplicité des décisions et évite des tensions. Ce pourrait être terminé.
Toutes les écoles ne seraient pas agglomérées en « établissements » d’un coup. Différents niveaux d’écoles seraient amenés à coexister (école communale, EPSF [1], EPLEI [2]), dans le contexte d’une mise en concurrence par l’évaluation publique et le « mérite » (docilité et fayotage), credo de Blanquer depuis 2009. L’embauche d’un nombre important de contractuel·le·s (étudiant·e·s ou non) aggraverait les inégalités, comme c’est déjà le cas dans le secondaire.
Répétons-le : si, comme le serine le ministre, la loi ne devait pas transformer les écoles, le gouvernement n’engagerait pas un rapport de force avec le personnel enseignant.
Si le fond du projet de loi n’a été dévoilé que lors du débat parlementaire avec des amendements soutenus par le ministère (création des EPSF, des EPLEI, etc.), interdisant toute concertation comme toute critique préalable, ce n’est pas innocent, ce n’est pas seulement de l’incompétence.
Si le gouvernement n’était pas inquiet, il n’enverrait pas des militant·e·s LREM distribuer aux parents d’élèves devant certaines écoles des tracts au titre infamant de « Désintox ». Ces tracts contiennent des affirmations contraires au texte même du projet de loi [3]. Ainsi, les dirlos sont bien absents de la loi, tout comme les conseils des maîtres et maîtresses par école [4] Le projet permet bien de « confier des fonctions d’enseignement » à des étudiant·e·s [5].
Il ne demande pas l’avis du conseil d’école pour le passage en EPSF [6] et, de toute façon, un tel « avis » n’est que consultatif...
Confiants, mais pas cons
Motion de l’AG de grève du 4 avril
« L’assemblée générale de grève du 1er degré à Paris contre la loi Blanquer maintient que cette loi n’est que le volet « Éducation » du plan Cap 2022 visant à détruire les services publics et 120 000 postes de fonctionnaires. Malgré les propos du ministre, cette loi n’apporte rien à l’Éducation, ni en termes pédagogiques ni en moyens. Au contraire, elle officialise une Éducation à plusieurs vitesses et la destruction du cadre national de l’école publique.
Nous appelons l’ensemble des personnels de l’Éducation à intensifier la mobilisation, à multiplier les réunions locales avec les parents, à être en grève tous les jeudis du mois d’avril et à entrer en grève illimitée à partir du 9 mai si le projet de loi n’a pas été retiré à cette date. »