Souvenez-vous ça avait été notre cadeau de Noël : le déraillement d’un train transportant des « matières radioactives » en Gare de Drancy le 23 décembre.
Il se trouve que les super techniciens de l’ASN [1] ont fait leur petite enquête, histoire d’officialiser la catastrophe qui se prépare.
Évidemment, ce qui avait été originellement considéré comme un « incident mineur » s’avère finalement être un peu plus que ça. Suffisamment grave en tout cas pour que la filière du nucléaire français communique dessus (fait très rare).

Selon le Parisien :

Les résultats des analyses réalisées par Areva et l’agence de sureté nucléaire (ASN) viennent de révéler que le wagon qui avait déraillé en gare de Drancy-Le Bourget (Seine-Saint-Denis) le 23 décembre comportait des traces de radioactivité. Une dose de 56 microsieverts par heure a été détecté à l’intérieur du wagon. « Cela représente 1/5 de la dose autorisée par an pour le grand public », précise l’ASN.

Les techniciens de l’ASN ne comprennent pas qu’il ait pu s’échapper de si fortes « doses » du container. Rappelons tout de même que les doses n’ont aucun sens, qu’il ne s’agit que d’une mesure instaurée par l’État. Le jour de la catastrophe de Fukushima, l’État japonais a multiplié par 5 le critère « d’acceptabilité par le corps humain » des doses de radioactivité afin de rester dans le cadre légal.

Nous apprenons également qu’une manifestation aura lieu demain sans plus de précisions :

Ce samedi matin, une nouvelle manifestation est organisée au départ du Blanc-Mesnil, ville voisine de la gare, pour demander l’arrêt du passage des convois dangereux par cette gare en pleine zone urbaine.

À bas le nucléaire et ses idéologues, à bas les gestionnaires de la catastrophe !

Manifestation unitaire

*Notre présence en nombre samedi est importante afin de manifester notre
solidarité avec les riverains et notre opposition aux convois de déchets
dangereux qui menacent gravement notre santé.*