Le 2 novembre 1979, Mesrine est assassiné par la police
Jacques Mesrine : témoignages, citations et retranscriptions de K7 audio.
Jacques Mesrine : témoignages, citations et retranscriptions de K7 audio.
La création du Groupe d'informations sur les prisons (GIP), le 8 février 1971 va être le début d'un processus militant et politique dont le but est de faire connaître la prison (dont peu de personnes se souciaient jusqu'à présent) et de donner la parole aux prisonniers. Le manifeste du GIP est lu par Michel Foucault le 8 février 1971.
Entre violence économique et violences policières, le climat de la Ve République ne cesse de se durcir. Le mouvement social peut-il se protéger de façon plus efficace et plus solidaire ? Le Comité de défense sociale et la caisse L’Entr’aide, sous la IIIe République, constituent une expérience à méditer.
Contre le silence médiatique et politique sur l’extension de l’isolement en détention avec l’ouverture des deux taules de sécurité maximale pour « narcos » à Vendin-le-Vieil et Condé sur Sarthe, on vous propose de (ré)écouter « À l’isolement », un documentaire réalisé par l'émission Minuit Décousu il y a quelques années qui revient sur les luttes contre les quartiers d’isolement (QHS, QI, mitard) des années 1970 à 1990.
Le 17 août 1963, à Madrid, exécution au garrot vil de deux activistes des Jeunesses Libertaires (F.I.J.L), Joaquín Delgado Martinez et Francisco Granado Gata. Cette date anniversaire est aussi l'occasion de revenir sur l'action anarchiste contre Franco, en particulier depuis l'exil.
Dans la nuit du 13 au 14 août 1917, Eugène Bonaventure Vigo, dit Miguel Almereyda, militant anarchiste antimilitariste, père du cinéaste Jean Vigo, meurt étranglé dans sa cellule de la prison de Fresnes.
Il y a 120 ans, le 6 août 1894, à Paris, débute le « Procès des Trente » devant la Cour d'Assises de la Seine. C'est un des moments importants de la répression contre le mouvement anarchiste grâce au vote des « lois scélérates » (bien avant les diverses « mesures anti-terroristes » actuelles).
Le 3 août 1546, Etienne Dolet, libre penseur et humaniste, est brûlé vif sur la place Maubert à Paris. Autour de cette date-anniversaire, sa statue servira de point de ralliement aux dreyfusards, anti-cléricaux et libre-penseurs à l'aube du XXe siècle (avant d'être déboulonnée pendant l'Occupation).
Le 30 juillet 1908, à Draveil, après la fusillade de Vigneux le 2 juin, la grève des ouvriers de la Société des Sablières s'éternise mais les passions sont toujours aussi vives, plusieurs sabotages contre les installations ont déjà eu lieu, mais la CGT traîne à appeler à la grève générale. Après un meeting à Vigneux, les milliers de manifestants se dirigent en cortège vers le cimetière de Villeneuve-St-Georges au chant de l'Internationale, mais un régiment de Dragons charge alors la colonne de grévistes sabres au clair, blessant grièvement plusieurs personnes...
Une grande partie de l’existence de Noëlle Besse est faite d’évasions, de cambriolages, de lutte dans les prisons et de solidarité. Pourtant, elle est bien moins connue que son frère, François Besse, gangster français légendaire. Paradoxalement, elle incarne à la fois la femme qui va aider, soigner et suivre sans faillir les hommes de sa vie, et celle qui va bousculer les codes de l’illégalisme à la recherche d’une liberté totale en assumant ses choix et son indépendance. De ses cavales à ses réflexions féministes dans le monde misogyne du banditisme, de son soutien indéfectible à son frère jusqu'au fait que sa fille ait passé les premières années de sa vie en taule avec elle, la vie de Noëlle Besse vaut la peine d’être connue et reconnue, à la hauteur du courage qu’il a fallu pour la mener. La voici racontée.
Bandit d’honneur, Robin des Bois moderne, nouvel Arsène Lupin, ennemi public n°1 français, Roi de la cavale, Lieutenant de Mesrine, les surnoms et superlatifs n’ont pas manqué pour qualifier François Besse au parcours unique dans le grand banditisme. S’il fait partie des hors-la-loi les plus célèbres du XXe siècle, son parcours, tel qu’il est généralement relaté, se cantonne bien souvent à certains moments marquants et laisse de côté ses révoltes, ses inspirations et ses aspirations libertaires, ses combats contre les QHS, sa solidarité avec les prisonniers en lutte, sa haine de la société et de ses injustices. C’est tout un versant politique implicitement présent ou explicitement revendiqué qui est oublié. Or, c’est celui-ci qui donne tout son sens et une dimension à ses incroyables exploits, lorsqu’il a maintes fois défié la police, l’État et les banques.
Cet article revient sur le déroulé du contre-sommet du G8 de Gênes. En pleine période altermondialiste ce contre-sommet marqua un tournant tant dans la répression de ce genre d'événement que dans l'histoire du mouvement.
Retour de l’ordre bourgeois dans le sang, la Semaine sanglante reste l’un des évènements les plus sombres du mouvement révolutionnaire français. Pas moins de 30 000 communard·e·s seront tué·e·s dans les combats et 46 835 seront fait prisonnier·e·s. En une semaine Adolphe Thiers et ses sabre-peuple décapitent Paris la Rouge. Mais si la Commune tombe, sa mémoire perdure.
Il y a 40 ans, un collectif de mères de victimes de crimes racistes et policiers se rassemblait place Vendôme pour demander l'arrêt de la « justice à double vitesse », de la surenchère sécuritaire et des discours racistes... Cet article de Mogniss H. Abdallah, paru en 2007, revient sur cette lutte.
Un an après la manifestation du 22 février contre l'aéroport de Notre-Dame-des Landes, je ressors de mes tiroirs des morceaux de textes encore vivants.
Le 3 février 1913 débute le procès des survivants de la Bande à Bonnot. Survivants, parce qu'une bonne partie est déjà morte sous les balles de la police !
Dans la nuit du 6 au 7 décembre 1986 à Paris, en pleine répression du mouvement étudiants/lycéens, Malik Oussekine, 22 ans, était matraqué à mort dans le hall d’un immeuble parisien où il s’était refugié, par deux policiers « voltigeurs » motocyclistes. Texte repris de Rebellyon.
Ils vont encore nous bassiner avec l'anniversaire de la soi-disant abolition de la peine de mort le 9 octobre 1981. Alors que les peines n'ont depuis cessé de s'allonger et de se multiplier : la peine de mort a été remplacée par des peines jusqu'à la mort. Ce sont évidemment les prisonniers qui en parlent le mieux. Rappelons-nous de ce communiqué sorti clandestinement de la Centrale d'Arles en octobre 2001, réponse cinglante aux dégoutantes célébrations de l'époque. Le texte, hélas, n'a pas pris une ride.
Suite au vote des Lois scélérates la répression ne se fait pas attendre : le 1er janvier 1894, Casimir-Périer, président du Conseil, Raynal, ministre de l'Intérieur, et Antonin Dubost, Garde des Sceaux, ont les pleins pouvoirs pour agir. Les commissaires de police se rendent mandats de perquisitions en main chez les anarchistes connus et repérés dans toute la France, commence alors une véritable rafle. A la fin de la journée deux mille perquisitions auront été effectuées dont il résultera soixante arrestations.
Le 9 décembre 1893, Auguste Vaillant, miséreux, anarchiste, lance une bombe à clous dans l'hémicycle du Palais Bourbon. C'est le début d'une réaction d'ampleur : les lois scélérates.
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