Le 18 mars 1871 : La Naissance de la Commune de Paris. Un Récit
Traduction française de l'article sur la Commune de Paris publié par CrimethInc.
Traduction française de l'article sur la Commune de Paris publié par CrimethInc.
Redoutant une révolte, Adolphe Thiers, chef du pouvoir exécutif, ordonne à l'armée de s'emparer des canons achetés par souscription populaire, symbole de la résistance parisienne, et qui avaient été parqués à la Butte Montmartre et aux Buttes-Chaumont.
« Défendez ce qui vous reste et reconquérez ce que vous avez perdu. Sinon votre sort à venir est horrible, car nous sommes dans un âge de science et de méthode et nos gouvernants, servis par l’armée des chimistes et des professeurs, vous préparent une organisation sociale dans laquelle tout sera réglé comme dans une usine, où la machine dirigera tout, même les hommes ; où ceux-ci seront de simples rouages que l’on changera comme de vieux fer quand ils se mêleront de raisonner et de vouloir. »
« Le jour où Paris aura compris que savoir ce qu’on mange et comment on le produit est une question d’intérêt public ; le jour où tout le monde aura compris que cette question est infiniment plus importante que les débats du parlement ou du conseil municipal, — ce jour-là la Révolution sera faite. »
Le drapeau noir des canuts révoltés fait une apparition « remarquée » dans la manifestation des sans-travail aux Invalides à Paris, le 9 mars 1883, lors d’un meeting organisé par le syndicat des menuisiers. Louise Michel y arbore, pour la première fois, un drapeau improvisé, à partir d’un vieux jupon noir fixé sur un manche à balai.
Si on entendra encore parler de la révolte de Kronstadt de 1921 longtemps après, c’est que, d’une certaine manière, en quelques semaines se concentrent tous les éléments de la révolution russe. Dans la tragédie de la révolution russe, ces événements sont ceux qui annoncent le dénouement. C’est le moment où se soldent les comptes de la révolution entre les différentes factions révolutionnaires. Depuis, cette révolte est devenue source d’un conflit mémoriel. Elle marque dans les mémoires une démarcation entre révolutionnaires partisans de la voie autoritaire et révolutionnaires anti-autoritaires. Article paru sur Rebellyon
« Ils n’ont réclamé ni la gloire ni les larmes / Ni l’orgue ni la prière aux agonisants ». Ils étaient immigrés, communistes, poètes, fous de liberté à en mourir. Le néolibéralisme, cameloteur de recettes envenimées, persécuteur de réfugiés affamés, mutilateur de gilets jaunes désarmés, quatre-vingts ans après leur exécution par les nazis, les récupère, les romantise, les réifie, les momifie, les chosifie, les mercatise, les panthéonise, les empêche de reposer en paix. Article de Lundi Matin
Un an après la manifestation du 22 février contre l'aéroport de Notre-Dame-des Landes, je ressors de mes tiroirs des morceaux de textes encore vivants.
Ils vont encore nous bassiner avec l'anniversaire de la soi-disant abolition de la peine de mort le 9 octobre 1981. Alors que les peines n'ont depuis cessé de s'allonger et de se multiplier : la peine de mort a été remplacée par des peines jusqu'à la mort. Ce sont évidemment les prisonniers qui en parlent le mieux. Rappelons-nous de ce communiqué sorti clandestinement de la Centrale d'Arles en octobre 2001, réponse cinglante aux dégoutantes célébrations de l'époque. Le texte, hélas, n'a pas pris une ride.
Après la manifestation antiparlementaire du 6 février 1934, conduite par les ligues d'extrême-droite, un vaste front antisfasciste se construit partout en France. Le 9 février, le Parti communiste appelle à manifester en masse place de la République, réclamant notamment l'arrestation du préfet de police Jean Chiappe et la dissolution des ligues fascistes. Des affrontements violents opposent flics et manifestants : plusieurs ouvriers sont abattus, des centaines sont blessés.
Panorama des mesures régissant l’entrée et le séjour des étrangers en France.
Le 3 février 1913 débute le procès des survivants de la Bande à Bonnot. Survivants, parce qu'une bonne partie est déjà morte sous les balles de la police !
Jeanne Humbert, pour l'état civil Henriette Jeanne Rigaudin, née le 24 janvier 1890 à Romans-sur-Isère (Drôme) et morte le 1er août 1986, est une écrivaine, journaliste et militante pacifiste et libertaire française. Appartenant au mouvement néo-malthusien, elle a milité pour la liberté sexuelle, ainsi que pour la liberté de la contraception et de l'avortement.
Membre du FLNKS [1], Eloi Machoro a été une figure de la lutte pour l’indépendance de la Kanaky. Partisan d’une lutte radicale, ne rechignant pas à utiliser les armes, il était devenu la bête noire de l’administration française et des colons. Il fut tué par les balles du GIGN le 12 janvier 1985.
Biographie sommaire, 115 ans après sa disparition, d'une militante qui fut dévouée corps et âme aux idéaux de justice.
Suite au vote des Lois scélérates la répression ne se fait pas attendre : le 1er janvier 1894, Casimir-Périer, président du Conseil, Raynal, ministre de l'Intérieur, et Antonin Dubost, Garde des Sceaux, ont les pleins pouvoirs pour agir. Les commissaires de police se rendent mandats de perquisitions en main chez les anarchistes connus et repérés dans toute la France, commence alors une véritable rafle. A la fin de la journée deux mille perquisitions auront été effectuées dont il résultera soixante arrestations.
Retour sur une féministe convaincue, méconnue, engagée dès les années 1900 pour l'émancipation des femmes dans tous les domaines : cantonnement des femmes à ce qu'on appellera plus tard le « Care », droit de vote et intégration politique, avortement, etc.
Le 24 décembre 1923, près d'un an après l'assassinat de Maurice Plateau, membre de l'organisation d’extrême droite royaliste les « camelots du roi », Germaine Berton, jeune anarchiste de 21 ans, est acquittée.
En cette fin d'année 1977, en pleine nuit, dans le calme bourgeois du 8e arrondissement, retentit un grand boum ! L'épicerie de luxe Fauchon, son caviar, ses litchis, son armagnac millésimé... viennent de partir en (saumon ?) fumée !
Lumina « Surprise » Sophie (05/11/1848 - 15/12/1879) Pendant les émeutes, Surprise se serait écriée : « Je veux tout brûler, et si le bon Dieu descendait du ciel, je le brûlerai aussi, parce qu'il doit être un vieux béké ! » ( Si Bondyé té ni an kaz, an té ké brilé’y pas sé dwèt an vyé bétjé ! ).
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