2 février 1902, naissance de Mika Etchebéhère

« Mika Etchebéhère, née le 2 février 1902 à Moisés Ville (Argentine) et morte le 7 juillet 1992 à Paris, est une militante anarchiste puis marxiste libertaire, combattante du POUM pendant la révolution sociale espagnole de 1936. Elle est également active dans l’organisation féminine libertaire Mujeres Libres. » Wikipédia

Ses parent juifs ayant fuit la Russie, Michèle Feldman naît le 2 février 1902 en Argentine. Dans sa ville, Rosario, elle milite dès 15 ans chez les anarchistes.
Étudiante à l’université de Buenos Aires, elle rencontre en 1920 Hippolyte Etchebéhère, militant au groupe Insurrexit.

En couple, ils rejoignent l’Europe en 1931. Ils sont à Berlin en octobre 1932. Ils constatent La tragédie du prolétariat allemand qui donnera le titre de son livre à Hippolyte Etchebéhère.
Le 12 juillet 1936 ils sont à Madrid. Ils s’engagent dans la colonne du POUM. Nommé commandant Hippolyte est tué le 16 août. Ses camarades éliront Mika responsable de sa compagnie.

Fin 1936, elle est officier à la 14e Division de l’Armée populaire dirigée par l’anarchiste Cipriano Mera. Lors des journées de mai 1937 à Barcelone, arrêtée par des agents staliniens, elle est libérée sur intervention de Mera.
Elle rejoint le groupe féministe libertaire Mujeres Libres.
Après la chute de Madrid le 28 mars 1939, elle rejoindra la France, qu’elle quittera pour l’Argentine à cause de ses origines juives. De retour en France en 1946, elle devint traductrice. Elle meurt le 7 juillet 1992 à Paris.

MIKA ETCHEBÉHÈRE : MA GUERRE D’ESPAGNE À MOI (POCHE)

« C’est l’un des textes les plus forts sur la guerre d’Espagne, écrit par Mika Etchebéhère (1902‐1992), une internationaliste argentine francophile qui dirigea une colonne du Parti ouvrier d’unification marxiste (POUM) en 1936‐1937. On y croise des révolutionnaires antistaliniens, des anarcho‐ syndicalistes, des marxistes hétérodoxes, tous habité·es par la conviction d’imminents lendemains qui chantent. Ce livre porte la parole rare d’une femme au combat. À nos yeux, un chef‐d’œuvre. »

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