mort de Rémi Fraisse

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Violences policières : à Blois, Toulouse et Lyon, les tribunaux prennent le relais

Les manifestations suite à la mort de Rémi Fraisse et les réactions après la mutilation d’un jeune blésois par un tir de flashball ont été sévèrement réprimées ces derniers jours. Rassemblements systématiquement interdits, arrestations en nombre, et lourdes peines de prison ferme ont frappé les différents rassemblements contre les ravages causés par l’armement des flics.

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Seine-Saint-Denis : « Qu’ils m’arrêtent pas sinon ils vont voir c’est quoi une émeute au cocktail molotov »

À Saint-Denis, sur le trottoir, une flaque de sang est tout ce qui reste d’une arrestation violente, un jeune qui n’a sans doute pas plus de 16 ans s’est fait projeter au sol et matraquer au visage jusqu’à en devenir méconnaissable, avant d’être embarqué. Sur le trottoir d’en face, un lycéen réagit à ce qu’il vient de voir : « Moi je suis tranquille, qu’ils m’arrêtent pas sinon ils vont voir c’est quoi une émeute au cocktail molotov »

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« Ça se fait pas »

L'année dernière mon fils en 6e a appris en éducation civique que l'éducation nationale enseignait aussi aux enfants du voyage et que dans sa grande bonté républicaine elle allait jusqu'à envoyer des enseignant-e-s dans les camps de Rroms. Il n'a donc pas vraiment compris ce qui se passait lorsque deux jeunes scolarisé-e-s Léonarda et Katchik ont été arrêté-e-s, puis renvoyé-e-s dans leurs pays d'origine. « Ça se fait pas » m'a-t-il dit.

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