
Suite à l’annonce de la grève de la faim de Cesare Battisti le 8 septembre, désinformation et représailles.
Estimant avoir tenté tous les recours possibles pour que ses droits en détention soient respectés, Cesare Battisti annonçait le 8 septembre dernier, entrer en grève de la faim et des soins thérapeutiques. Aussitôt, une manipulation médiatique s'est déversée, y compris en France, laissant entendre que son maintien à l'isolement venait d'être validé par la cour de cassation, sans préciser qu'elle cassait en réalité un recours contre les 6 mois d'isolements purgés il y a maintenant 13 mois. Et hier, l'information tombe : ils l'ont transféré, sans préavis, semble-t'ils, en Calabre, dans une prison qui regroupe les djihadistes, encore plus inaccessible aux visites de sa famille et de son avocat.