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Pour avoir demandé instamment le respect de ses droits en détention, Cesare a brutalement été transféré en Calabre cette semaine, plus loin encore de sa famille et de ses avocats, vers un environnement carcéral à dominante djihadiste. Il nous fait savoir que le climat y est délétère, et que tout sera tenté pour le faire passer pour dangereux. Une censure a été mise en place sur son courrier, et il a déjà fait l'objet d'un rapport disciplinaire le 16/09 pour l'avoir discutée. Il dit également qu'il faudra être motivé pour lui faire parvenir du courrier, et que lui même aura beaucoup de mal à en envoyer. Ce transfert faisait suite à une désinformation médiatique en réponse à l'annonce de sa grève de la faim et des soins thérapeutiques, lancée faute d'un droit à la défense effectif.
L'interview de Davide Steccanella, avocat de Cesare, traduisait il y a un mois tout juste, la sensation de négation de son métier dans « cet État de non-droit » face à l'acharnement médiatique et judiciaire obscène réservé à Cesare. A relire à la lumière des derniers évènements.
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(Merci de garder en tête que Traduire, c'est toujours un peu trahir. Si cette traduction suscitait des questions, elles seront les bienvenues.)