Les spectres révolutionnaires existent-ils ?
Discussion Mercredi 8 mai au TDTF avec Eric Fournier, historien, maitre de conférence à Panthéon - Sorbonne et auteur de « Nous reviendrons, une histoire des spectres révolutionnaires »
Discussion Mercredi 8 mai au TDTF avec Eric Fournier, historien, maitre de conférence à Panthéon - Sorbonne et auteur de « Nous reviendrons, une histoire des spectres révolutionnaires »
La Semaine italienne 2024 se tiendra la semaine prochaine à l’ENS, du lundi 22 au vendredi 26 avril. Ayant pour thème « Nouveaux fascismes, nouveaux antifascismes », elle explorera cette année l’héritage de la Résistance dans l’Italie contemporaine selon une approche académique également attentive aux réponses des artistes qui croisera de nombreux champs disciplinaires. Le programme comporte des conférences, des ateliers, un concert ainsi qu’un dîner solidaire le vendredi soir en partenariat avec MigrENS.
« Non, la race n’existe pas. Si, la race existe. Non certes, elle n’est pas ce qu’on dit qu’elle est, mais est néanmoins la plus tangible, réelle, brutale des réalités » (Guillaumin). C’est en partant de ce paradoxe de « la race » comme inexistante biologiquement mais structurante socialement, et à ce titre incontournable pour tout mouvement d’émancipation sociale digne de ce nom, que nous discutons dans cet épisode de deux théories politiques de la race et donc du racisme, celle de l’autrice de cette citation, Colette Guillaumin, sociologue, féministe matérialiste et autrice à ce sujet de L’idéologie raciste (Gallimard, 1972) et de Sexe, Race et Pratique du pouvoir (éditions iXe, 2016), et de Théorie Communiste, collectif-revue marxiste qui a consacré son numéro 26 à ce sujet.
Marx était-il un anarchiste, un précurseur du léninisme, ou ni l’un ni l’autre ? Qu’est-ce que la « dictature du prolétariat » ? La politique doit-elle être affaire de parti, de conquête du pouvoir d’état et de dictature révolutionnaire, d’intervention politique d’une « avant-garde » ? Que faire au 21e siècle, à l’ère du capitalisme néolibéral et globalisé ? Des questions autant analytiques que stratégiques auxquelles nous tentons de répondre dans cet épisode avec Leuh du collectif Agitations.
Le drapeau noir des canuts révoltés fait une apparition « remarquée » dans la manifestation des sans-travail aux Invalides à Paris, le 9 mars 1883, lors d’un meeting organisé par le syndicat des menuisiers. Louise Michel y arbore, pour la première fois, un drapeau improvisé, à partir d’un vieux jupon noir fixé sur un manche à balai.
Si on entendra encore parler de la révolte de Kronstadt de 1921 longtemps après, c’est que, d’une certaine manière, en quelques semaines se concentrent tous les éléments de la révolution russe. Dans la tragédie de la révolution russe, ces événements sont ceux qui annoncent le dénouement. C’est le moment où se soldent les comptes de la révolution entre les différentes factions révolutionnaires. Depuis, cette révolte est devenue source d’un conflit mémoriel. Elle marque dans les mémoires une démarcation entre révolutionnaires partisans de la voie autoritaire et révolutionnaires anti-autoritaires. Article paru sur Rebellyon
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