Banque, compagnie aérienne, chaîne de télévision, société de location de voiture et laboratoire pharmaceutique : Abdelmoumen Rafik Khalifa demeure en 2003 patron d’un énorme groupe. Arrivé en France trois ans avant le milliardaire impressionne.
Comment ce pharmacien fils de ministre prospère-t-il dans une situation politique si floue ? Quels gages fournit-il au conseil supérieur de l’audiovisuel pour émettre sans autorisation sur le canal 69 de la télévision par satellite ?
Qui enfin pousse cet industriel à laver l’image de son gouvernement ? Vingt ans après sa chute ces questions se posent encore.
« Khalifa : l’étrange milliardaire algérien » de Jean-Baptiste Rivoire diffusé samedi 7 octobre à 16h à la librairie du Monde Libertaire - Publico nous aide à y répondre. Ce film de 30 minutes nous éclaire sur l’impunité des crimes de la « décennie noire » cachés par la façade « démocratique » du régime.
L’actuel président Abdelmajid Tebboune détenait ainsi le poste de « ministre de l’habitat et de la ville » lors des terribles inondations de Bab El Oued évoquées dans ce reportage qui enquête sur l’essai raté de « peopolisation » de l’Algérie.
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