
Camus, Trump, le bâton, l’ascenseur et les accidents de voiture
Brèves remarques sur un abject sermon de Caroline Fourest Après avoir invité à « ne pas comparer » les victimes civiles israéliennes (tuées « délibérément ») et palestiniennes (tuées « involontairement »), après avoir appelé à « diviser si ce n’est par cinq, au moins par dix » le chiffre des victimes palestiniennes, émanant prétendument d’une « source unique terroriste », Caroline Fourest est revenue, le 28 mai dernier, armée de son dictionnaire des citations, nous reprocher de « mal nommer les choses » et donc d’ « ajouter aux malheurs du monde ». L’émission, bien nommée pour sa part, s’intitule « Fourest en liberté », et le sujet du jour est « Génocide : attention au mot ». On ne saurait mieux dire.