Après avoir interdit les manifestations citoyennes autour de la COP21 [1], voici que le ministre de l’Intérieur assigne à résidence une personne, dite en charge de la « legal team » [2] [3] de la coalition au motif qu’elle ferait partie de l’ultra-gauche parisienne qui veut remettre en cause la tenue de la COP. La personne est tenue de pointer trois fois par jour au commissariat.
Si l’on avait besoin d’une confirmation que l’état d’urgence est un danger pour les libertés publiques, cette mesure en attesterait tant elle révèle que la lutte contre le terrorisme n’est ici qu’un prétexte pour interdire toute voix dissonante.
Comme nous l’avions craint, l’état d’urgence s’accompagne de mesures de plus en plus arbitraires.
D’ores et déjà nous demandons la levée immédiate de l’assignation à résidence de (...)
Le ministre de l’Intérieur perd ses nerfs, confond et assimile le mouvement associatif au terrorisme
Notes
[1] Pour une vue d’ensemble des mobilisations contre la COP21, lire l’article Mobilisations contre la COP21 : programme et manifestations
[2] Note de la modération : rien ne permet de dire qu’elle est d’une quelconque façon en lien avec une Legal Team
[3] Vous pouvez lire également différentes infos juridiques autour de la COP21