Dans un communiqué assez flou, la CGT appelle implicitement à rejoindre le mouvement contre la politique d’austérité du gouvernement :
Ce contexte politique qui « tire » toujours sur les plus précaires et les plus fragilisés au profit des plus riches amène une colère grandissante.
L’absence de réponses concrètes et immédiates du gouvernement et du patronat, leur refus d’ouvrir de véritables négociations, génèrent une légitime colère dans la population.La CGT partage cette colère et porte, encore dans les derniers mois, la nécessité de répondre aux urgences sociales.
La violence imposée par le grand patronat et les gouvernements successifs, à travers la précarisation et la paupérisation des salariés et des citoyens de notre pays, n’est ni physique, ni médiatique mais belle et bien présente au quotidien.
Tout l’enjeu pour notre organisation est que cette colère se transforme en un rapport de force conséquent qui permettra d’exiger et d’obtenir de réelles avancées sociales ; une société juste dans laquelle chacun-e a une place dans une vie digne.
En méprisant les organisations syndicales et en appelant à la disparition pure et simple des corps intermédiaires, le gouvernement méprise les salariés, les privés d’emplois, les retraités.
Des salariés luttent et gagnent sur leurs revendications dans les entreprises, les services publics chaque jour.
Le samedi 1er décembre, journée nationale de lutte contre la précarité et pour l’emploi à l’appel de la CGT et d’associations, a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de manifestants sur l’ensemble du territoire dont 15 000 à Paris pour exiger l’ouverture immédiate sur la revalorisation du Smic et des minima de branches, l’arrêt du recours massif aux contrats précaires et une meilleure couverture par l’assurance chômage, en lieu et place des baisses programmées.
Outre le fait que la central syndicale nous gratifie d’un mytho énorme sur les 15 000 manifestants dans son cortège le 1er décembre (plusieurs camarades nous ont glissé qu’il y avait plutôt 1000-2000 personnes), les revendications semblent coller au mouvement : hausse des salaires et assez de gavage pour le patronat.
On peut noter aussi un jour inhabituel, le vendredi pour poser une grève. Enfin une grève... Pour l’instant la CGT n’en parle pas, préférant causer de journée d’action.
Restons prudents donc...