L’autre Résistance. Les résistances au travail en France sous l’Occupation (1940-1944) [Radio]

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Une autre histoire de la Résistance, non pas celle des partisans mais des prolétaires parisiens qui résistaient au fascisme en résistant au travail – avec Michael Seidman, auteur à ce sujet de Transatlantic Antifascisms : From the Spanish Civil War to the end of World War II (Cambridge University Press, 2017) et d’Ouvriers contre le travail. Barcelone et Paris pendant les Fronts populaires (Senonevero, 2010).

L’autre Résistance. Les résistances au travail en France sous l’Occupation (1940-1944)
Avec une présentation du contexte répressif des résistances au travail en France sous l’Occupation allemande (menace d’arrestation ou de déportation) ; des différentes formes de résistance (grèves perlées, vols, absentésime) dans un contexte de « fascisation » du travail (allongement des journées de travail, moindres salaires, disciplinarisation accrue, interdiction des syndicats indépendants, service du travail obligatoire [STO] en Allemagne) et de difficultés croissantes (sous-alimentation) ; d’une montée des résistances au travail comme réaction à cette fascisation, comme manifestation d’une défiance croissante vis-à-vis de Vichy et de l’Allemagne nazie (et un soutien croissant aux Alliés) et comme entrée en Résistance « antifasciste » ; et de l’apogée de cette résistance en 1944 lorsqu’elle opère un sabotage massif des transports parisiens, montrant qu’une résistance au travail massive peut devenir politique et même révolutionnaire [30 minutes]

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