Trois initiatives publiques sont organisées dans les prochaines semaines :
- vendredi 15 décembre, dans le cadre de la mobilisation contre la loi Asile et immigration (loi Darmanin) et de la défense de la Bourse du travail d’Aubervilliers : soirée-projection du film La Ballade des sans-papiers réalisé par Samir Abdallah & Raffaele Ventura (1 h 26 min – version juin 1997), co-production L’yeux ouverts / Agence IM’média ; plus d’infos sur la projection
à 18h au Foyer Ambroise Croizat (166 avenue Victor Hugo, mairie).
*le foyer Ambroise Croizat, lieu associatif de la ville va être détruit dans le cadre des travaux de la ligne 15 du métro, la parcelle ayant été préemptée par la Société du Grand Paris. C’est l’argument principal de la mairie pour expulser la Bourse du travail : récupérer les locaux pour reloger les associations.
- mercredi 20 décembre, soirée-discussion à la Bourse du travail autour de livre Une histoire populaire des luttes sur les conditions de travail d’Yves Sinigaglia
à 18h à la Bourse du travail d’Aubervilliers (1 rue des 21 appelés, métro Aimé Césaire).
- jeudi 21 décembre, rassemblement bruyant à 18h devant la Mairie d’Aubervilliers à l’occasion du conseil municipal : allons crier notre refus de la fermeture de la Bourse du travail !
Située au croisement du 92 avenue Victor Hugo et de la rue des 21 appelés, la Bourse du travail d’Aubervilliers abrite les locaux des unions locales des syndicats.
C’est dans ce lieu que peuvent venir les travailleurs et travailleuses de la ville pour prendre conseil sur leurs droits et trouver du soutien dans un conflit avec leur patron.
Il s’y organise également des permanences spécifiques, des formations sur le droit du travail, des réunions pour s’organiser et gagner de nouveaux droits, des soirées de solidarité.
Le 28 septembre dernier, la Maire d’Aubervilliers annonçait en plein conseil municipal la fermeture de la Bourse du travail au 31 décembre 2023, sans aucune concertation.
Si son projet aboutit, une ville de plus de 90 000 habitant⋅es, avec près de 35 000 emplois sur son territoire et plusieurs milliers de chômeurs et chômeuses, sera privée d’un outil majeur du droit des travailleurs et des travailleuses. Car la bourse accueille aussi bien des travailleur⋅ses du bâtiment, que des caissièr⋅es, des salarié⋅es de la culture, de l’éducation, des entreprises Véolia, Saint-Gobain… Les salarié⋅es de petites entreprises comme de grandes entreprises, des fonctionnaires, des intérimaires et des contractuel⋅les, avec ou sans papiers.
Parce que les bourses du travail sont des lieux de solidarité, d’entraide et d’organisation, nous ne pouvons accepter qu’elle ferme ! Un comité de défense regroupe des syndicalistes, des militant⋅es de collectifs et d’association, des habitant⋅es et des travailleur⋅ses de la ville.
Plusieurs actions sont prévues dans les semaines à venir : soyons nombreuses et nombreux pour que vive la maison des syndicats !