Le jour de l’an 2012 Wissam El Yamni fêtait le jour de l’an dans son quartier d’enfance de Clermont-Ferrand, selon les personnes présentes dans le quartier la police n’a pas cessé ce soir de là de tourner autour d’eux et de les provoquer, Wissam aurait dans ce cadre jetait une pierre sur une voiture de police excédé. Il sera arrêté très facilement, sans résistance.
25 policiers, 10 voitures de polices ont ensuite été appelé alors qu’il était déjà arrêté, selon les nombreux témoins, près d’une dizaine un premier lynchage aurait eut lieu sur fond de musique Funk, il est ensuite amené au commissariat où selon d’autres témoins dans le couloir du commissariat, les policiers vont l’achever. Il tombe dans le coma et décède 9 jours plus tard.
Une première autopsie bidon est réalisé, elle ne prenait pas en compte son état initial, il est autopsié comme s’il venait de mourir sans prendre en compte la dizaine de jour passée en soins intensifs où les blessures ont cicatrisées, nous demandons une contre-autopsie mais la justice s’y refuse, son corps sera réquisitionné sans que l’on comprenne pourquoi, laissé en état de putréfaction pendant 6 mois.
1 ans et demi plus tard les résultats de la contre-autopsie tout aussi bidon seront donnés, un gériatre non expert en cardiologie fera des conclusions qui contredisent les vérités scientifiques. Des preuves scientifiques sont amenées de notre part, tel une expertise réalisée par de grands experts cardiologues reconnus internationalement qui réfutent la thèse d’une mort cardiaque , une contre contre expertise sur dossier va ensuite être ordonnée.
2 ans et demi après nous n’avons toujours pas les résultats, nous nous attendons à une énième fuite, nous verrons bien ce qu’elle dira.
Sans solidarité, sans rapport de force ils continueront à tuer des Wissam, des Ali et à détruire des familles déjà terriblement endeuillées, comme ils le font depuis plusieurs dizaines d’années.
Des scellés judiciaires tels que des enregistrements radios ont disparu, des enregistrements vidéos partielles où l’on ne voit pas Wissam sont donnés. La police des polices ne prend pas en compte la version des dizaines de témoins ni même le rapport des premiers médecins qui témoignent de marques de strangulation importantes et évidentes au cou, ils sont dans le déni, les policiers travaillent dans le même commissariat comme si de rien était, ils n’ont même pas été sanctionnés d’un blâme.
Au vue de la mécanique bien huilée autour de nous, il est difficile de s’empêcher de penser qu’il y a là une forme d’habitude, d’expérience, d’expertise dans la malhonnêteté.
Nous avons manifesté, nous avons rencontré beaucoup de personnes influentes, l’état nous a promis publiquement à nous ainsi qu’à tous les clermontois de faire la lumière sur la mort de Wissam pour que l’on puisse enfin continuer notre vie, retrouver notre dignité pour simplement vivre.
Ce n’est pas la vérité qu’ils recherchent, c’est plutôt le mensonge.
Les mêmes personnes de la police des polices impliquées dans le trafique des preuves sont aujourd’hui encore responsables de l’enquête. Notre affaire nous montre qu’il faut à tout prix réformer le système, les policiers ne doivent plus enquêter sur des policiers.
Il nous montre que la justice n’est pas du côté du droit mais du côté des voyous qui effectuent un véritable lobby comparable à celui qu’effectuent les pires mafias, il nous montre que l’on doit s’organiser dans la durée et témoigner sur les pires agissements des voyous de la République, parce que seuls leurs images leur importe.
Sans solidarité, sans rapport de force ils continueront à tuer des Wissam, des Ali et à détruire des familles déjà terriblement endeuillées, comme ils le font depuis plusieurs dizaines d’années.
Wissam est mort, Ali est mort et tant d’autres, mais d’autres encore attendent sans le savoir dans le couloir de la mort sans le savoir, avec une épée de Damoclès sur la tête tant que l’on ne supprimera pas la peine de mort dans les commissariats français.
Cordialement,
Farid El Yamni (frere de Wissam El Yamni)