1er Mai rouge et noir au départ de place des Fêtes

À l’occasion de la fête des travailleurs et travailleuses (et non pas du travail !), et dans un contexte de manifestations de Gilets jaunes qui dure depuis des mois, nous appelons à une manifestation libertaire le matin du 1er mai, avant la grosse manifestation de l’après-midi.

Rendez-vous place des Fêtes, à Paris,
à 11 heures
pour un défilé jusqu’à République

Ensemble, réaffirmons pendant toute la matinée notre volonté de créer une société libertaire, libérée du capitalisme et de toute oppression !


S’organiser pour cela ?
Parlons-en

En juin 2019, une nouvelle organisation communiste libertaire devrait voir le jour, 
et Alternative libertaire et la Coordination des groupes anarchistes s’y fondront probablement.

Pourquoi faire  ?

Nous en parlerons avec les personnes intéressées par la démarche le vendredi 10 mai 
à 20 heures, à la librairie Libertalia, 12, rue Marcelin-Berthelot, à Montreuil (métro Croix-de-Chavaux)


Par quoi remplacer cette société ?

Non, le capitalisme n’est pas un horizon indépassable. Non, la « démocratie » indirecte n’est pas « le meilleur système possible ».

Pour changer la société, il faut des luttes collectives… mais il faut également un projet. Celui-ci doit tirer le bilan de l’échec du capitalisme comme du communisme stalinien, qui n’ont jamais apporté l’émancipation, la liberté, la justice sociale. Dissipons un malentendu  : RIC ou non, il ne peut y avoir de démocratie authentique dans le cadre du capitalisme.

Pourquoi  ? Parce que celui-ci place le champ économique « hors démocratie », entre les mains du marché et d’une minorité privilégiée, non élue, au pouvoir héréditaire. Il ne peut y avoir de démocratie que contre le capitalisme.

Dans le capitalisme Dans le communisme libertaire
Les principaux moyens de production et de distribution sont la propriété du grand patronat. Socialisés, ils deviendraient des biens communs, car trop vitaux pour être contrôlé·s par une minorité privilégiée.
Dans les entreprises, les collectifs de travail doivent faire malgré les caprices d’une hiérarchie parasitaire. On évincerait le management inutile pour faire place à une autogestion par les travailleuses et travailleurs.
Les marchés et l’État décident tout  : inégalités sociales abyssales, surproduction d’un côté, chômage de masse de l’autre, croissance forcenée par la destruction des ressources naturelles. Les grandes orientations économiques dépendraient d’une planification dé­mocratique : on choisirait que produire, combien et comment, pour préserver la planète.
La finalité de l’économie est de dégager des profits pour celles et ceux qui détiennent le capital. Un bien ou un service utiles, mais non rentables ne sont pas censés être produits. La finalité serait radicalement différente  : trouver l’équilibre entre les besoins des populations, les capacités de production et la préservation de l’écosystème.
L’État est un pouvoir séparé de la société. La caste politicienne, de droite comme de gauche, gère le système dans le sens voulu par les marchés. Débarrassée du carcan capitaliste, une démocratie directe, fédéraliste, serait possible. La société pourrait enfin faire ses propres choix.
Le système capitaliste se combine avec le système patriarcal, qui voit les femmes, déjà moins payées, fournir une grande quantité de travail domestique gratuit. Il véhicule une idéologie de compétition et de domination qui attise le racisme et le sexisme. Un combat féministe et antiraciste resterait nécessaire pour faire reculer les discriminations. Mais l’égalité matérielle et sociale faciliterait ce combat pour résorber un patriarcat et une hiérarchie raciste qui n’auraient plus de raison d’être économique.
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Localisation : Paris

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