
Lilian Wolfe (1875-1974)
Une des figures les moins publiques mais les plus importantes de la Freedom Press (Nicolas Walter, historien anarchiste)
Une des figures les moins publiques mais les plus importantes de la Freedom Press (Nicolas Walter, historien anarchiste)
Comme nos camarades de Fédération Anarchiste Mexicaine, nous commémorons le centenaire de la mort de Ricardo Flores Magón assassiné dans sa cellule au pénitencier de Leavenworth le 21 novembre 1922. Texte : Anarlivres.org & Dessins : OLT - D’après [Itinéraire n° 9-10]
Les commémorations du 11 novembre 1918 occultent toujours le souvenir du carnage et préfèrent exalter le martyre des soldats en sacralisant leurs combats. Elles fabriquent le mythe de la guerre nationale, la mémoire des combats est déformée, le culte du soldat est quasi religieux et s’incarne dans les monuments aux morts et les cérémonies. La République, et avec elle le pouvoir en place (quelle que soit son étiquette politique), profite de ces moments pour s’autocélébrer, sans se soucier de véracité historique.
Né le 27 octobre 1888 à Gouliaï-Polié (Ukraine), mort le 25 juillet 1934 à Paris ; ouvrier agricole ; anarchiste, dirigeant du mouvement insurrectionnel paysan en Ukraine de 1917 à 1921.
Présentation d'un nouveau site d'histoire populaire consacré à la Commune de Paris, créé dans le prolongement de la célébration des 150 ans de cet événement.
Du 21 au 28 mai 1871, le gouvernement versaillais met fin à la Commune de Paris, en menant une guerre meurtrière et massacrant sans distinction et souvent sans jugement. Michèle Audin, interrogeant les archives des cimetières de Paris mais aussi de la banlieue, de l’armée, de la police, des pompes funèbres, recherchant dans la presse les mentions des charniers sous les pavés, exhumés jusqu’en 1920, des corps brûlés dans les casemates des fortifications, de ceux repêchés dans la Seine, propose un décompte des victimes de cette « Semaine sanglante ». Son estimation est supérieure à celles de Maxime du Camp, historien versaillais, et de Camille Pelletan, journaliste radical qui n’a pas eu accès à tous les services. Comme écrivait ce dernier : « Il ne s'agit pas de se jeter des crimes et des cadavres à la tête, mais de considérer ces êtres humains avec respect, de ne pas les laisser disparaître encore une fois. »
À l'occasion de la célébration des 150 ans de la Commune, lumière sur un aspect méconnu du parcours d'un de ses acteurs.
Le 9 décembre 1893, une bombe explose au beau milieu de l'hémicycle de l'Assemblée nationale. L'auteur de l'attentat, l'anarchiste Auguste Vaillant, est rapidement arrêté. Quelques semaines plus tard, le 5 février 1894, après un procès expéditif et malgré une mobilisation en faveur de sa grâce, il est guillotiné. Devenu par la suite une icône de cette période de la « propagande par le fait », durant laquelle le mouvement anarchiste international multipliait les actions violentes, un aspect particulier de la personnalité de Vaillant a vite été oublié : sa passion pour l'astronomie !
Quatre tomes, plus de 1600 entrées, 2893 pages… Et ce n’était censé être que le début d’un projet encore plus vaste ! Mais pourtant qui connaît encore aujourd’hui l’existence d’une encyclopédie anarchiste ? Certainement pas assez de monde en tout cas, au regard de l’œuvre accomplie et de la richesse de cette ressource pour les militant-e-s, universitaires et chercheurs/ses en tout genre s’intéressant au mouvement libertaire.
Une émission d’histoire des luttes de classe, de genre et de décolonisation en France et à Saint-Domingue (Haïti) entre 1789 et 1804, à partir notamment de Bourgeois et bras-nus. Guerre sociale durant la Révolution française (Libertalia, 2013) de Daniel Guérin et de Les Jacobins Noirs. Toussaint Louverture et la Révolution de Saint-Domingue (Amsterdam, 2017) de C. L. R. James – avec Caroline Fayolle, historienne, maîtresse de conférences en histoire à l’Université de Montpellier III et autrice sur ce sujet de La femme nouvelle. Genre, éducation, révolution (1789-1830) (CHTS, 2017), de Le féminisme. Histoire et actualité (Presses Universitaires Blaise Pascal, 2018) et de plusieurs articles.
En ces jours de commémoration de la Semaine sanglante, et alors que la basilique du Sacré-Cœur est toujours fermée pour cause de pandémie, retour sur une proposition d'utilité publique pour la butte Montmartre qui a depuis longtemps été oubliée.
Memoria libertaria est animé et publié par le collectif Mémoire pour le futur, composé de membres fondateurs de l’association 24 août 1944, en rupture avec ceux qui, aujourd’hui, s’arrangent du collaborationnisme avec le gouvernement espagnol… À travers ce bulletin, le collectif souhaite mettre à disposition des textes et des analyses sur l’histoire des mouvements d’émancipation, sur l’exil libertaire, mais aussi sur les luttes sociales actuelles.
Présentation d'une des plus grandes bases d'archives francophones numérisées de l'autonomie politique et de la gauche radicale et/ou extraparlementaire.
Parution sur infokiosques.net d'une brochure constituée principalement de la traduction du texte d'Emma Goldman « Il n'y a pas de communisme en Russie », dans lequel elle fait le bilan de 17 années de régime bolchevik.
Depuis plusieurs années l’histoire de Martha Desrumaux, ouvrière communiste, trouve de plus en plus d’échos. Mais est-elle mieux connue pour autant ? Au-delà de l’Histoire, ne serait-elle pas la source d’autres enjeux, plus politiques et égoïstes ?
14 années avant ce chaud printemps 2018, et surtout bien après le 22 mars 1968 et les houleuses années 70's : la folle année 2004 ! Resto-u gratos, opérations peinture sur les murs, faux communiqués de la présidence, banquets festifs, réappropriations collectives de l'espace, mur défoncé au bélier, tracts & affiches au quotidien, feux d'artifice... Une année de lutte contre les caméras, les vigiles, le "cleanage" de l'université rouge. Contre la présidence, le projet Seine Arche et la marchandisation du savoir. « Une entreprise de sabotage systématique de l’université » dixit Olivier Audéoud, président de l’Université en 2004...
Examinant avec une lucidité toute nuancée les limites pratiques du communisme de parcelle, cette « forme de vie » communaliste dont le principe a connu un récent regain dans les milieux anti-autoritaires, autant que la bêtise et les dangers d'un Étatisme défendu par une certaine tendance « socialiste », Kropotkine signe un raisonnement critique dont la pertinence et la résonance, d'une incroyable actualité, semblaient mériter davantage qu'un énième oublie.
Une histoire des résistances au travail et de « l’anti-travail » depuis l’industrialisation – avec Bruno Astarian, communisateur, auteur de Aux origines de l’anti-travail (2005)
Une chaîne youtube et un groupe facebook ont été créés dans le but de rassembler de quoi se rappeler des luttes passées (et/ou présentes). A nous de nous en emparer !
En novembre 1966, des jeunes s’emparent des locaux et du matériel de l’UNEF pour imprimer, au nom de l’Association Fédérative Générale des Etudiants de Strasbourg, une brochure anonyme de 47 pages intitulée « De la misère en milieu étudiant, considérée sous ses aspects économiques, politiques, psychologiques, sexuels et notamment intellectuels, et de quelques moyens pour y remédier ». En voilà des extraits avec une introduction de Mustapha Khayati qui s'exprime sur la rééedition du texte.
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