Violences policières : nouvel appel à témoignage

La plainte au défenseur des droits est toujours d’actualité et sera déposée au plus vite. Nous relançons donc un appel à témoignages pour l’enrichir : plus nous en aurons plus la plainte aura de poids !

Créé lors du mouvement social par des militants, lycéens, étudiants, avocats, médecins le collectif "stop aux violences policières" relance un appel à témoins afin de recenser et dénoncer auprès du Défenseur des droits l’usage anormal et disproportionné de la force par la police.
Matraques, tonfas, gaz, grenades, flash-ball, nasses, mutilations...parce que la police ne peut user de la force en toute impunité : victimes, témoins, manifestez-vous !
Face aux violences policières en manifestation, nous allons, entre autre, saisir le Défenseur des droits, autorité indépendante sans lien avec la police ou la justice.


Mise à jour de cet appel à témoignages lancé en avril devant la violente répression qui touche le mouvement social depuis début mars :

La plainte au défenseur des droits est toujours d’actualité et sera déposée au plus vite. Nous relançons donc un appel à témoignages pour l’enrichir : plus nous en aurons plus la plainte aura de poids !
Témoins ou victimes, contactez nous : violencespolicieres(at)riseup.net

Le but premier est de saisir le défenseur des droits mais les témoignages anonymes sont aussi importants : ils seront compilés et serviront à illustrer la violence de la répression du mouvement auprès du public.
Si de votre côté, individuellement ou collectivement, vous recensez également des témoignages de violences policières : écrits, photos, vidéos, contactez-nous, mutualisons nos efforts !

Appel initial :
À la différence d’une plainte déposée à l’IGPN/IGS (police des polices) ou au procureur de la République, une saisine du Défenseur des droits (DDD) n’implique aucun risque de poursuites pour les manifestants ni de confrontations avec les forces de l’ordre.
Nous invitons donc toute personne victime, témoin ou détentrice d’images ou vidéos montrant un usage anormal et/ou disproportionné de la force par les policiers, à nous les communiquer. Ces vidéos seront floutées afin de garantir l’anonymat des autres manifestants :

• Blocage par encerclement (dits « nasse » ou « keetling »)
• Tir de flash-ball/LBD40 (ex. : tirs à bout portant, tirs à hauteur de visage...)
• Utilisation abusive des gaz (poivre, lacrymo, cayenne...)
• Lancé en cloche de grenades de désencerclement et de grenades assourdissantes...
• Coups de matraque ou « tonfa » portés sur des parties vitales (tête, colonne vertébrale...)
• Intervention violente de policiers en civil sans port du brassard marqué « POLICE »
• Tout autre usage disproportionné de la force, notamment au cours de l’interpellation.

S’agissant des victimes directes de violences policières, nous souhaiterions, dans la mesure du possible, obtenir de leur part :

• Une copie du certificat médical (les médecins sont soumis au secret médical, inutile de mentir sur les conditions dans lesquelles vous avez été blessé et/ou interpellé. Il est fondamental que vous informiez le plus complètement possible le médecin qui vous examinera : ceux-ci ne sont pas autorisés à communiquer ces éléments à la police)
• Des photos des blessures
• Un récit détaillé des événements (contexte de l’action et étendue des blessures).

Les témoignages seront reçus sur une boite mail sécurisée assurant l’anonymat des victimes comme des témoins. Une seule adresse : violencespolicieres(at)riseup.net

Une telle procédure n’emportera aucune conséquence pour la personne qui nous contacte : le collectif s’emploie, en lien avec des avocats, à recenser pour dénoncer l’usage abusif de la violence par la police.

Le collectif "STOP VIOLENCES POLICIÈRES".

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