Le comité de mobilisation de Saint Charles, École des Arts de la Sorbonne, a été informé de la volonté de la présidence de l’Université de fragiliser la contestation étudiante à la loi Vidal.
En effet, Georges Haddad a pris la décision de couper l’électricité dans le Centre Saint Charles.Cette décision est anti démocratique : l’occupation a été votée en AG, droit fondamental des étudiant.e.s, jusqu’au vendredi 20.
Monsieur Haddad, en coupant l’électricité, use d’un moyen de pression honteux pour nous faire partir de nous même, pour renoncer aux engagements pris en assemblée générale à plus de 300 personnes.
Outre ce considérable déni de démocratie, il met en danger la soixantaine d’étudiant.e.s présent.e.s jours et nuits sur le centre : couper l’électricité est une atteinte évidente à la sécurité des étudiant.e.s.
Le centre Saint Charles, nous souhaitons le rappeler, n’a été ni dégradé, ni taggé, ni un lieu de violence. C’est une révolte artistique, pacifique, et respectueuse des biens et des personnes. Et c’est sans doute pour cela qu’on tente de l’étouffer, dans la plus grande discrétion.
Parallèlement, monsieur Haddad, à l’encontre des professeurs et étudiants, tient à ce quel les partiels soient tenus, avec la volonté de les décaler, à des dates paralysant étudiants, travailleurs, étrangers, stagiaire, ou de province.
Le comité de mobilisation de Saint Charles engage vivement monsieur Haddad à ne pas user d’une posture autoritaire, ni de tout faire pour étouffer un mouvement de contestation global, mêlant étudiants, professeurs, et personnels administratif, et ce à la seule fin de faire plaisir à un gouvernement désormais largement impopulaire.
De plus, il ajoute à ce déni de démocratie une claire mise en cause de la vie d’autrui.
Le comité de mobilisation de Saint Charles engage monsieur Haddad à cesser de refuser tout dialogue avec les étudiants et autres personnes mobilisées.
Le comité de mobilisation de Saint Charles invite les étudiants, professeurs, administratifs à se solidariser à cette cause, à s’insurger contre une posture administrative clairement répressive.
Bons baisers de Saint Charles
Le comité de mobilisation de Saint Charles.