Lu sur des listes :
[Jeudi] matin, la mairie est venue au campement de la Chapelle établir une liste des migrant-e-s qui dorment sous le pont [de la voie aérienne entre les stations La Chapelle et Barbès]. Emmaüs était également sur place puisque l’asso est chargée du « diagnostic social ».
Dans la soirée, une partie des migrant-e-s a été fortement conviée par des flics à se rendre au gymnase de la Goutte-d’Or, réquisitionné pour 2 jours par la Pref, pour obtenir un rendez-vous boulevard Ney pour examen de leur demande d’asile.
L’expulsion semble donc imminente. La semaine dernière à Calais, [des] Erythéen-ne-s ont obtenu l’asile en une journée ! Mais pour les personnes d’autres nationalités, c’était niet. On leur a demandé de dénoncer les migrant-e-s se faisant passer pour Erythréens. Ce n’est pas impossible que le même scénario se produise à Paris.
Lire également, un premier article sur ce même sujet :