Dès l’annonce des événements de la matinée du 7 janvier et du classement de la région Île-de-France en plan "alerte attentats", le recteur de l’Académie de Paris a fait suivre à tous les responsables d’établissements scolaires une première série de mesures.
Outre celles qui concernent l’annulation des sorties scolaires et les déplacements, le recteur appelle à « porter une attention particulière à tous propos déplacés qui pourraient être éventuellement tenus et de les faire remonter s’ils étaient avérés ».
On en conclut ce qu’il y en a à conclure : dénoncer à la hiérarchie enfants ou parents qui ne hurleraient pas avec les loups. Et ensuite ?
Voilà un premier aperçu, où dénoncer le racisme et le sexisme dangereux de Charlie reviendrait à soutenir un massacre. Un avant-goût de l’union sacrée et de l’interclassisme - de l’extrême droite au Front de gauche - qui serait le support d’un probable Patriot Act à la française.