Au Bangladesh les travailleur·euse·s du textile qui assurent la production des articles de « fast-fashion » des grandes firmes occidentales gagnent moins de 100 euros par mois. Devant une inflation galopante, et sans réponses satisfaisantes du gouvernement, des multinationales du textile et de leurs sous-traitants, les travailleur·euse·s du textile du Bangladesh et leurs syndicats, ont déclenché en novembre dernier des manifestations et des grèves massives.
Plus de 5 000 travailleur·euse·s ont dressé des barrages routiers et des affrontements très violents se sont déroulés avec les autorités. Parmi les travailleur·euse·s mobilisé-es quatre morts par balles ont été relevés et leurs assassins, des civils se revendiquant du parti de la première Ministre, ont pu partir sous la protection de la police qui a déclaré n’avoir vu aucune violence à l’égard des manifestant·e·s.
De l’effondrement de l’usine Rana Plaza à Dhaka en 2013 qui a fait 1135 morts à la répression sanguinaire de cet automne, comment les grands donneurs d’ordre occidentaux, les grandes marques telles que Adidas, Hugo Boss, Puma… peuvent elles encore profiter impunément de ces crimes sans aucune remise en cause de ce système de prédation et de pillage ? Pouvons nous contribuer à organiser ici un front uni contre la terreur et la surexploitation humaine au Bengladesh ?
À Aubervilliers qui se targue d’être l’un des plus grand centre de distribution en gros de vêtements d’Europe, AMIN AMIRUL HAQUE viendra nous rappeler à quel prix pour nos frères et sœurs du Bengladesh, les entrepôts et les boutiques de modes parisiennes sont approvisionnés.
Rencontre-débat avec un responsable de la Fédération des travailleurs du textile du Bangladesh
Bourse du travail d’Aubervilliers - mercredi 20 mars de 18 à 20h - évènement CGT - Rencontre-débat avec un responsable de la Fédération des travailleurs du textile du Bangladesh – NGWF (National Garment Workers Federation). A Aubervilliers qui se targue d’être l’un des plus grand centre de distribution en gros de vêtements d’Europe, AMIN AMIRUL HAQUE, président de la Fédération des travailleurs du textile du Bangladesh, viendra nous rappeler à quel prix pour nos frères et sœurs du Bangladesh, les entrepôts et les boutiques de modes parisiennes sont approvisionnés.