Des intervenants analyseront l’ordinaire de la justice comme forme de l’exception permanente. Des inculpés viendront témoigner : pourquoi et comment la justice a-t-elle voulu régler leur cas ?
Il sera question d’un travail généalogique sur la justice pénale.
Il sera question des formes de contrôle exercées sur les personnes étrangères grâce à une législation ubuesque, alliée indéfectible des brutalités policières et des nouvelles formes concentrationnaires.
Il sera question du traitement judiciaire des violences policières dont les pauvres et les racisé-e-s sont toujours les cibles privilégiées.
Il sera question de la pénalisation croissante des pratiques syndicales. Alors qu’on nous rétorque que l’État – et ses institutions – sont un moindre mal, nous réfléchirons à d’autres formes de régulation des conflits, comme celles existantes dans des communautés ayant acquis une autonomie politique (au Chiapas), et aux formes historiques des justices sans État.
Enfin, il sera question des manières de penser et de pratiquer les luttes politiques inventées par des femmes en dehors de l’invocation du droit…
Programme complet
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