Depuis plus d’une semaine, la grève des matons dans la majorité des prisons françaises a des répercussions très fortes pour les personnes détenues et sur ce qu’elles subissent à l’intérieur : distribution aléatoire des repas, annulation des parloirs, suppression ou raccourcissement des promenades... Tout est réuni pour que cette situation se dégrade encore plus, ce qui permettra à l’administration pénitentiaire d’augmenter encore d’un cran le niveau de répression.
Dans ce contexte, A., condamné en première instance pour tentative de cambriolage alors qu’il tentait d’ouvrir un squat parce qu’il était sans logement, est passé en commission disciplinaire le lundi 22 janvier pour tentative d’évasion. Il a pris vingt jours de mitard.
Qu’il l’ait fait ou non, nous continuerons à le soutenir ! C’est l’enfermement que nous condamnons, pas les personnes qui souhaitent y échapper.Ouvrons des maisons, pas des prisons !
Le collectif de soutien à A.
Textes en lien avec cette affaire :
Nous invitons tous ceux qui refusent la criminalisation du squat et qui se battent contre la répression violente dont sont victimes les migrants à venir soutenir A. le 15 février devant la Cour d’appel de Paris, afin qu’il soit libéré immédiatement.
C’est à 9h, le 15 février, devant le pôle 4, chambre 11 de la Cour d’appel de Paris, métro Cité (venir en avance car c’est difficile à trouver)