Au moins deux d’entre elles comparaîtront détenues : la justice se base sur les profils sociaux, et, pour ceux et celles qui ne veulent et/ou ne peuvent pas démontrer leur bonne intégration dans ce monde pourri, c’est la case prison.
Nous étions nombreux-ses dans le cortège de tête le 1er mai. Nous sommes nombreux-ses à nous reconnaître quand une vitrine vole en éclats, quand les flics reculent, quand on a l’impression que la chape d’oppression se fissure pour un instant. Sans connaître les objectifs de tou-te-s, on partage des moyens et des modes d’action et, quoi qu’en disent Mélenchon et autres dissociés, on sait qu’on est ni des fachos ni des flics.
Tout ça n’est pas sans risques, alors c’est important d’être solidaire de celles et ceux accusé-e-s d’« actes » qui nous parlent, peu importe leur innocence ou leur culpabilité. Pour que nos luttes ne s’arrêtent pas aux portes de la répression mais s’y prolongent. Pour soutenir les indiscipliné-e-s qui lâchent pas l’affaire entre les griffes du pouvoir. Pour gueuler notre rage contre la justice et la taule, outils indispensables du pouvoir.