Le droit : allié ou ennemi de nos luttes ? Table ronde autour de la collection « Le mot est faible »

Le samedi 7 juin à 18h00 à la librairie Le Monte-en-l’air (2 rue de la Mare, 75020 Paris), nous débattrons autour d’une question contemporaine particulièrement complexe : le droit est-il un allié ou un ennemi de nos luttes ?

Pour se faire nous recevrons 4 autrices ayant publié dans la collection "Le mot est faible" aux éditions Anamosa :

  • Stéphanie Hennette Vauchez, professeure de droit public à l’Université Paris Nanterre, directrice du Credof (Centre de recherche et d’études sur les droits fondamentaux), et autrice de "Laïcité" dans la collection "Le mot est faible" ;
  • Sarah Mazouz, sociologue, chargée de recherche au CNRS, autrice de "Race" et de "Nation" dans la collection "Le mot est faible" ;
  • Eugénie Mérieau, maîtresse de conférence à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheuse à l’Institut des sciences juridiques et philosophiques de la Sorbonne, enseignante et chercheuse associée à Sciences Po Pariss, et autrice de "Constitution" dans la collection "Le mot est faible" ;
  • Karine Parrot, professeure de droit à l’Université de Cergy et membre du Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigréEs), autrice de "Etranger" dans la collection "Le mot est faible".

Cette rencontre sera animée par Pierre Tenne.

Présentation de la collection "Le mot est faible", dirigée par Christophe Granger, par la maison d’édition :

"Comment lutter dans un monde qui n’aime rien tant que décréter le bouleversement de tout ? C’est bien simple : même les mots paraissent devoir perdre leur sens. La « révolution » est devenue l’étendard des conservateurs, la régression se présente sous les atours du « progrès », les progressistes sont les nouveaux « réactionnaires », le salaire est un coût, le salariat une entrave, la justice une négociation et le marché une morale. Tout ce travestissement n’est pas le travail secret d’une propagande. Il appartient à la dérégulation générale dont vit l’ordre d’aujourd’hui, qui vide les mots de leur sens et prend appui sur les ombres creuses qu’il met à leur place. Pour aller contre ce monde, il n’est alors peut-être pas de meilleur moyen que de le prendre aux mots, que de refuser, comme disait Orwell, de capituler devant eux.
C’est toute l’ambition de cette série d’ouvrages courts et incisifs, animés d’un souffle décapant : chaque fois il s’agit de s’emparer d’un mot dévoyé par la langue au pouvoir, de l’arracher à l’idéologie qu’il sert et à la soumission qu’il commande pour le rendre à ce qu’il veut dire."

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