Fondée en janvier 1925 par Pierre Monatte, une figure majeure du syndicalisme du début du 20^e siècle, La Révolution prolétarienne affiche depuis un siècle son credo : unité syndicale, autonomie du mouvement syndical vis-à-vis des partis, anticolonialisme, lutte contre le capitalisme et le stalinisme. Au fil des 827 numéros parus, on trouve des articles théoriques, des études documentées sur des grèves et des secteurs professionnels, des comptes rendus de congrès syndicaux, des textes sur le féminisme, le colonialisme, l’environnement, des notes de lecture, des commentaires sur les événements culturels… De la révolution russe de 1917 à la révolution espagnole de 1936, des procès de Moscou aux grèves de juin 1936, de la décolonisation de l’Algérie à l’antiracisme et à la question de la laïcité, tous les grands moments du siècle écoulé se retrouvent dans La Révolution prolétarienne. La revue – qui paraît encore aujourd’hui  – se veut toujours une « coopérative intellec­tuelle », qui ne vend pas d’« articles tout faits » ni de « comprimés d’idéologies ».

La présentation et la discussion seront suivies d’un buffet en auberge espagnole (tout le monde est invité à y contribuer en apportant quelque chose).

Samedi 17 mai à 19h30, à la bibliothèque associative de Malakoff.

La bibliothèque associative de Malakoff (BAM)

Une bibliothèque

Plus de 6500 documents (livres, revues, bandes dessinées, DVD) sur les luttes sociales et d’émancipation, le mouvement libertaire, le féminisme, l’écologie, etc.
La possibilité d’emprunter un nombre raisonnable de documents pour une durée raisonnable et pour un prix modique (carte de lecture de 10€ à vie de la bibliothèque)

Un lieu actif

Une permanence hebdomadaire, le samedi après-midi de 16h à 19h
Des présentations de livres, des projections, des discussions
Des rendez-vous mensuels de contes (Contes et rencont’es) et de poésie (Jams poéziques)
Un atelier mensuel d’artivisme
Des ateliers de chant, des bals, des fêtes
Un appel à auberge espagnole pour des soirée conviviales

Un lieu indépendant

Un refus des subventions publiques ou d’entreprises
Un autofinancement par celles et ceux qui animent ce lieu et par leurs soutiens et un appel permanent à soutien financier pour continuer à exister (soirées à participation libre, possibilité de dons réguliers etc)