Retour sur cette 6e édition des Digitales à la Kunda !

| Les Digitales

La 6e édition des Digitales s’est terminée il y a 2 semaines et on voulait revenir dessus, parler de notre démarche, de l’organisation, des choses qui ont bien marché, de celles qui ont foiré et ouvrir des perspectives pour le futur, dans un contexte qu’on sait de plus en plus tendu.

Première partie : S’unir pour ne pas subir.

Fin 2024, on a proposé d’organiser le festival à la Kunda à Vitry-sur-Seine, l’un des derniers gros squats de vie et d’organisation politique d’Île-de-France. Après avoir soutenu les squats du 93, il était nécessaire d’apporter une solidarité à ce squat qui existe depuis 5 ans, expulsable en juin.

Il a fallu d’abord s’assurer que c’était ok pour les habitantEs. Iels avaient pas forcément la tête à ça vu l’expulsabilité probable du squat et en même temps toutes initiatives de solidarité étaient les bienvenues ! On avait conscience de débarquer dans un lieu de vie et on voulait faire attention aux personnes sur place. Une première réunion a eu lieu le 15 janvier. Trois demandes principales ont émergé : pas de vente d’alcool ni de soirée sur place pendant le week-end, et faire le festival après le Ramadan.

On a tenu des réunions de préparation toutes les semaines jusqu’au festival, avec des membres des Digitales, des habitantEs de la Kunda et des soutiens du quartier. Il a fallu élaborer la programmation, créer un imaginaire autour du lieu, inviter des collectifs, préparer le tracé du carnaval et trouver un lieu pour la teuf, un sacré travail mais on s’est pas arrêté là !

La Cartographie

Comme pour la 4e édition sur L’Île-saint-Denis, on a décidé de faire une cartographie des transformations urbaines sur Ivry et Vitry, sans vraiment anticiper la charge de travail sur un territoire aussi grand... L’idée était de faire un taf de documentation mais aussi d’archivage, utile pour des transmissions futures.

Avec des personnes rencontrées à l’Assemblée Logement 94, on s’est lancé dans une grande enquête sur l’histoire des squats, des politiques locales, les plans de renouvellement urbain, les démolitions de logements sociaux et les expulsions dans les 2 villes. Ça a mené à un constat assez impressionnant sur le mal logement et sur le fait que les personnes les plus marginalisées sont repoussées toujours plus loin des centres-villes. Mais on a aussi fait plein de belles rencontres ! Au passage, on a réalisé des entretiens pour le podcast Avis de Tempêtes, dont le 1er épisode est déjà sorti : la lutte des squats - Historique de la répression et le temps des mémoires ! Ces rencontres nous ont permis de mieux nous ancrer localement, comprendre ce qu’il se passe sur ce territoire et de tisser des liens précieux entre des luttes concernées par le mal-logement. À l’inspiration du FUIQP (Front uni des immigrations et des quartiers populaires), s’unir pour ne pas subir.

Un atelier a été réalisé en mars à la Pagaille avec les BâtisseurEUSEs des Terres pour travailler sur la cartographie avec les personnes rencontrées. C’était comme l’aboutissement de deux mois de travail d’enquête, le moment de collectiviser les informations et sujets ! On a imprimé 250 cartes pour le festival et elles sont parties comme des petits pains pendant le week-end ! Pas de panique, on a prévu d’en réimprimer pour qu’elles soient disponibles dans certains points de vente !

Les Archives de La Kunda

En parallèle, un travail sur les archives de la Kunda a été réalisé : archives sonores, photos, vidéos… dans le but de trier, monter et stocker le plus de traces possible de ce lieu de vie et d’organisation aujourd’hui menacé, et par lequel sont passées beaucoup de personnes depuis 5 ans.

Dans la continuité de ce travail, un camion radio a été installé pendant le festival dans la cours où des personnes pouvaient venir parler de la Kunda, en particulier les habitantEs.

Le Ciné-Tour 94

Vu qu’on aime bien en faire toujours plus, on s’est lancé dans l’organisation d’un ciné club itinérant pendant tout le mois de mars, qu’on a appelé « ciné-tour 94 », comme on l’avait fait pour la 5è édition.

On voulait aborder les questions des luttes autour du logement et créer une dynamique de solidarité en amont du festival. On a organisé 4 projections en tout, 2 à Paris et 2 à Vitry, en mettant des luttes du 94 et d’ailleurs à l’honneur. On a même pu organiser une cantine de soutien pour le collectif combat pour l’hébergement 93 grâce à la Cantine des Pyrénées qui nous a accueilliEs. On remercie également les lieux qui nous ont reçuEs pour les autres projections (le DAL, l’association la Mosaïque et la Kunda) et les collectifs qui se sont liés à l’organisation (C’est Samedi Soir, Démocra’psy, la Pagaille). Ces projections ont été l’occasion encore une fois de se rencontrer, découvrir des films rarement diffusés (comme ceux du collectif Mohamed) et créer des liens de solidarité entre nos luttes, à un moment où on en a plus que jamais besoin.

La Construction de Chars

On avait prévu le carnaval comme un des temps forts de la programmation. L’idée de la course de chars parlait à beaucoup de monde mais le manque de place et les difficultés de déplacements posaient forcément problème pour la construction des chars. La Kunda a bien voulu accueillir des ateliers construction de chars sur 3 dimanches de mars pour que toustes celleux qui le souhaitaient puissent participer à la construction d’un char. Et le résultat a été au rendez-vous : une vingtaine de chars incroyables !

Le Travail Graphique

Une autre partie super importante de la préparation du festival a été le travail graphique, que ce soit pour la cartographie, la création des affiches du festival et du carnaval ou la réalisation de stickers et les sérigraphies sur les t-shirts qu’on a pu vendre à prix libre pendant le week-end. 6 artistes ont travaillé sur l’imaginaire autour du festival et de la Kunda, représentant des jours de travail de gravures, de mises en page ou encore d’impression.
Et évidemment le travail de diffusion de tract, de collage, au cours des manifs de mars ou à des endroits clés d’Ivry et Vitry.

Pour finir la préparation du festival en beauté, le vendredi midi pendant l’installation, les flics sont intervenus devant le squat pour tapage et en ont profité pour faire deux contrôles d’identités. Une des personnes est alors embarquée ! Une fois au commissariat, le contrôle d’identité se transforme en une garde à vue de 24h pour refus de signalétique et refus de code pin. Les flics ont utilisé ce prétexte pour réprimer la mobilisation autour de la Kunda et des Digitales.

Deuxième partie : Pour la défense de la Kunda et des espaces communs, d’accueil et de solidarité !

Du 4 au 6 avril 2025 nous nous sommes retrouvéEs à la Kunda pour un week-end de mobilisation : Un logement et des papiers pour toustes, défendons la Kunda ! Début avril, comme chaque année, marque la fin de la trêve hivernale. C’est à cette période que les expulsions s’intensifient et c’est de pire en pire chaque fois.

On nous demande souvent : quel est le lien entre la défense des squats et l’« écologie » ? Habiter dignement en ville/ habiter la terre, c’est avoir accès à un réseau de solidarité, qu’il soit alimentaire, de soins, autour des démarches administratives, à des liens d’amitié et de complicité, à des espaces collectifs, à des moments de joie, de repos. Habiter dignement c’est aussi pouvoir circuler librement dans l’espace public et pouvoir s’installer et s’ancrer quelque part. La mise en errance raciste des personnes est une condamnation à mort. Les luttes pour la défense des squats, des espaces communs, la liberté de circuler, de s’organiser sont des luttes écologistes.

J-2 le festival, radio châtaigne dépose ses valises. Le QG de la radio s’installe dans la salle couture et réalise une programmation radiophonique iconique pour le week-end : retransmission de podcast, playlist musicale, plateau radio...

Pour les cantines, on avait prévu les repas du vendredi midi au dimanche midi. Entre prévoir trop ou prévoir pas assez, on savait pas trop ! Finalement on n’avait pas prévu assez, et il y a eu pleeeeein de monde ! Le vendredi soir, samedi midi et soir on a servi entre 200 et 300 repas à chaque fois !
Avec 2 récup à Rungis prévues, on a fait la cuisine entre 8h et 19h vendredi et samedi, avec l’aide de plein de petites mains chaque jour ! Et on a réussi à servir à peu près tout le monde à peu près à l’heure ! C’était épuisant mais trop trop délicieux !

Le week-end commence avec un atelier autour de la CAJO, le nouveau site d’auto-défense juridique des squats et locataires en France - cajo.squat.net

Quand on a réfléchi à la programmation du festival, on s’est dit qu’il fallait que le public puisse capter ce que la Kunda représente depuis 5 ans comme espace de solidarité. C’est pour ça que parmi les thèmes du festival on retrouve les Mutuelles. Dans le cas de la Kunda, un dispositif par lequel des personnes décident de mettre en commun leurs thunes et de dresser un protocole de redistribution de ces thunes.

On a organisé trois moments autour de la mutualisation pendant le festival : (1) une discussion publique qui ciblait plutôt les genx qui connaissent pas forcément le fonctionnement des mutuelles de thunes ; (2) un atelier sur le futur de la mutuelle de la Kunda puisqu’avec l’expulsion il y a le risque de perdre cet outil de solidarité et qu’il faut réfléchir aux manières de le conserver ; (3) et un atelier sur la mutualisation des ressources médicales, autrement dit comment penser nos santés en dehors des institutions oppressives à partir des outils de mutualisation.

Pour ces discussions et ateliers, on était nombreuxSES en salle bibli. On a discuté de certains points majeurs de la mutualisation de ressources : comment elle permet de sortir du cycle de l’urgence et de l’individualisation du rapport à l’argent et aux ressources, et aussi de projets plus précis (une pharmacie mutualisée, un centre de santé communautaire en IDF etc.).

On a eu des problèmes logistiques qui ont écourté nos échanges mais on veut les poursuivre à la suite du festival :
(1) Pour la discussion, on réfléchit à une manière de partager son enregistrement et d’organiser de futures rencontres intermutuelles ! (2) pour la mutuelle de santé, on prévoit avec des référentEs de chaque groupe de travail de produire un retour (écrit ou oral) sur cet atelier. On pense aussi organiser une journée entière à ce sujet après septembre ! (3) Et enfin concernant l’atelier sur le futur de la mutuelle de la Kunda, les discussions se poursuivent avec un besoin de soutien par des locauxALES (94/IDF) intéresséEs pour participer au futur de cette mutuelle (étendre la mutuelle, trouver un lieu de rencontre, loyers solidaires etc.)

Si vous êtes intéresséEs par un de ces points, écrivez-nous !

Aussi, à l’initiative de quelques personnes, un atelier en mixité choisie personnes racisées a eu lieu le samedi dans l’après-midi, des infos sur les perspectives seront partagées dans les mois qui arrivent...

La journée du samedi mettait à l’honneur les centre sociaux autogérés à travers deux grands moments de discussion. Nous sommes partiEs du constat que les espaces autogérés en Île-de-France sont de plus en plus rares, notamment dû au passage de la loi Kasbarian Bergé en juillet 2023 qui réprime et criminalise toute forme de tentative d’occupation de bâtiment.

Nous avons donc invité plusieurs collectifs qui s’organisent au sein de centres sociaux autogérés (CSA). Nous avons donc eu la chance de rencontrer des personnes de La Rosa (Madrid), Kasa Muntanya (Barcelone), Disgraça (Lisbonne), Arka (Bruxelles), Growing Forward (Australie). Des échanges ont eu lieu sur les différentes manières d’acquérir et de pérenniser nos espaces (achat via des dons/évènements de soutien, occupation avec un soutien populaire et/ou par un rapport de force, conventions...) Nous avons aussi réfléchi à comment penser nos espaces pour qu’ils soient accessibles et ancrés à l’échelle de nos quartiers, de nos villes, de nos luttes.
Ces discussions nous ont donné de la force par les imaginaires qu’elles ont suscités. Via des retours d’expériences, par les liens qu’elles ont créés mais aussi par le besoin de se remémorer l’importance d’espaces autogérés pour nos luttes, nos solidarités et nos résistances face à un contexte politique de plus en plus raciste et qui fait la guerre aux pauvres et aux marginaux.

Nous avons souhaité créer un outil pour rester en contact entre CSA et soutiens afin de pouvoir relayer des appels à solidarité. Le lien pour rejoindre une boucle Telegram d’informations va être partagé dans les prochains jours.

Puis le samedi, en fin d’après-midi, le carnaval s’élance. Le dress code : une maison sur la tête ! Au fur et à mesure que nous sortons de la Kunda, du monde s’amasse et le procès de Guillaume Kasbarian ministre des expulsions débute ! C’était trop bien qu’il y ait autant de monde - plein de petites maisons apparaissent sur des têtes, le char du Nectar survole la foule avec sa hauteur et ses couleurs ! Sur le chemin, radio châtaigne interroge les passantEs (un podcast sur le carnaval sortira bientôt), des tracts de défense de la Kunda sont distribués et les cartographies d’Ivry/ Vitry sont collées en A0 par l’assemblée logement 94.

Arrivés sur la place du marché, les chars se mettent en place pour la course. La torche s’allume au milieu de la place et la vingtaine de chars s’élance ! À l’arrivée de délicieuses crêpes et beignets étaient servis. S’ensuit la fin du procès de Kasbarian, chefs d’accusation suivants : trouble à l’ordre de solidarité publique, attroupement non approuvé et groupement en vue de commettre des expulsions, expulsions volontaires, minabilité avérée et non assistance à squatteureuses en déménagement perpétuel, nous déclarons le ministre des expulsions COUPABLE !

PREMIÈRE TEUF POUR LES DIGITALES : les lieux pour faire la fête deviennent des enjeux politiques, tellement il se font rares...

Chaque événement qu’on organise a un objectif de solidarité économique et de communication. On essaie à la fois de rendre nos festivals accessibles (tout est à prix libre incluant la gratuité) et de soutenir des collectifs en lutte. Pour cette 6e édition, on soutenait la Kunda, @belleville.mobilisation et @collectif.combat.hebergement93.

La teuf devait être notre pilier financier. On avait prévu de la faire au squat maison Nectar, mais son expulsabilité a rendu ça impossible. Solidarité contre leur expulsion ! Plan B : une teuf en extérieur, ce qui a ouvert une collaboration précieuse avec des copaines du milieu teuf. C’est finalement au bois de Vincennes qu’on a monté la soirée, avec le soutien du collectif Barbarry pour le lineup des DJ jusqu’au set de clôture par Saphire le Fleur. De super performeurSES ont aussi offert des spectacles de feux !

Malgré un gros retard, la soirée a rassemblé 300 à 400 personnes, avec du bon son et sans keufs. Une équipe de RDR et de bienveillance a veillé au bon déroulé, à l’accompagnement et au nettoyage. Mais on a vu les limites : manque de lumière, difficile autogestion (bar, cantine, accueil) et rentrée d’argent en demi-teinte.

Bref, la teuf c’est pas une alternative évidente aux lieux d’organisation politique dont on a l’habitude et c’est pas évident d’en faire des soirées de soutien. Donc on continue de réfléchir à comment on peut faire des teufs solidaires et se battre pour nos lieux d’organisation politique et de vie ! L’occasion aussi de rappeler et soutenir la mobilisation nationale Manifestive contre la répression des teufs. Les défenses de squats et teufs sont intimement liées.

Le dimanche c’était journée chill ! Avec la présence du collectif Wilson Barber, le jardin s’est transformé en salon de coiffure improvisé. Merci d’être venuEs aussi nombreuxSES pour coiffer toute la Kunda !

Au même moment, la cour du fond est devenue un théâtre de kamishibai, le temps d’une lecture contée à destination des petits comme des plus grands. Les lectures étaient émouvantes et le concept en a amusé plus d’un donc merci ! Le festival a en effet fait venir quelques enfants familier.es ou non de la Kunda et on souhaitait aussi leur permettre de passer un bon moment. Malheureusement on a pas réussi à penser leur accueil de manière complète tout au long du week-end. On tâchera de faire mieux la prochaine fois en pensant notamment plus d’espaces et de propositions dédiées, avec système de permanence comme on a déjà su le faire.

Pour finir ce week-end de lutte, des habitantEs de la Kunda ont expliqué la situation du lieu et les perspectives de défense. Une belle assemblée de clôture pour organiser la solidarité !

Le lendemain du festival, lundi 7 avril, l’huissière délivre le commandement de quitter les lieux, laissant 2 mois aux habitantEs avant l’expulsion, en juin 2025. La honte !

Troisième partie : Pour la liberté d’habiter, de circuler et de s’organiser en ville, squat partout !

C’est un constat amer et sans précédent. Mais nous ne nous laissons pas abattre. Ce week-end de mobilisation l’a encore démontré : nos lieux de luttes et de vie sont magnifiques, remplis de rencontres, de partages, de joies, de liberté... Ils sont aussi remplis de contradictions, de limites et c’est bien pour cela que nous nous organisons quotidiennement !

Gare à vous expulseurs, si ce n’est pas entre nos murs, ça sera dans la rue et encore plus fort !

Comme chaque édition, le coût du festival s’élève à plusieurs milliers d’euros. Pour vous donner une idée de ce que représentent les coûts, voici quelques chiffres :

  • Ciné tour : 64 euros
  • Cantine lors du festival : 750 euros
  • Carnaval : 86 euros
  • Défraiement : 500 euros
  • Teuf : 1316 euros
  • Communication : 755 euros

Pour un coût total de : 3480 euros

Un grand merci à toutes les personnes qui sont venues donner des coups de main, aux collectifs variés de matos sons, de réduction des risques, à l’assemblée logement 94, radio châtaigne, combat pour l’hébergement 93 venu en nombre, aux personnes qui ont animé ateliers et discussions... et évidemment à la Kunda de nous avoir fait confiance et d’avoir accueilli avec enthousiasme le festival !

Un raté : la RdR Covid

Un des éléments qu’on a mal anticipé et pas assez discuté a été la réduction des risques par rapport au Covid et aux autres maladies aéroportées. On en pas assez discuté au cours des réunions de préparation et même si on mentionnait le port du masque sur le programme, on a manqué d’un discours clair dessus, on a aussi manqué de masques tout court. On aurait clairement dû imposer le port du masque en intérieur et dans les foules denses, bien communiquer dessus, faire attention à respecter d’autres mesures de RdR (purificateurs d’air et aération des espaces fermés). On présente nos excuses aux personnes qui se sont retrouvées de fait exclues par ce manque d’anticipation et d’attention de notre part, on tâchera de faire mieux à l’avenir.

Nos pensées s’adressent :

  • Au collectif combat pour l’hébergement 93, un collectif de femmes et mères de famille privées du droit à l’hébergement digne et pérenne à Saint-Denis.
  • Aux squats de la Trotteuse et Zol qui luttent contre leur expulsion et pour un logement pour toustes !
  • Au collectif des jeunes du parc de Belleville, expulséEs violemment de la Gaîté Lyrique et encore aujourd’hui à la rue, pourchasséEs, harceléEs…
  • À la Kunda qui lutte contre son expulsion et pour la régularisation de tous ses habitantEs et l’obtention d’un logement !

Et à toutes les personnes qui subissent les galères de logement !

Soyons solidaires et combatifVEs à leurs côtés !

Localisation : Vitry-sur-Seine

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