Le 1er janvier 2012, la nuit de la Saint-Sylvestre, Wissam El Yamni, est interpellé par des policiers clermontois. La violence de l’arrestation le plonge dans le coma ; il succombera à ses blessures 9 jours après.
Pour les proches, c’est le début d’une longue et difficile bataille judiciaire. Une bataille qui se joue d’abord sur le champ des expertises avec un premier rapport, celui de l’IGPN qui révèle que la technique du « pliage » - à l’origine de nombreux décès - a été utilisée sur la victime lors de son transport au commissariat ; un second estimera que la mort est due à l’allongement du temps de QT [1] puis, un autre rapport d’expert prétendra que c’est un mélange d’alcool et de cocaïne qui serait à l’origine de l’arrêt cardiaque de la victime.
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