
14 Juin : souvenirs d’une Loi Travail
Un an après la grande manifestation, un retour sur l’expérience émotionelle et militante que fut le 14 Juin 2016. [L'article a d'abord été publié le 14 juin 2017.]
Un an après la grande manifestation, un retour sur l’expérience émotionelle et militante que fut le 14 Juin 2016. [L'article a d'abord été publié le 14 juin 2017.]
Un texte de Kropotkine écrit dix ans après la Commune (1881), un autre de trois membes de l'Internationale Situationniste (1962), et une analyse des critiques anarchistes de la Commune, par Joël Delhom (1996).
Ce podcast rend hommage à Raymond Gurême. Figure de la communauté des Voyageurs, rescapé des camps d'internement pour « nomades », ancien résistant et infatigable militant, Raymond Gurême est décédé le 24 mai 2020 à l'âge de 94 ans.
Armand Gatti, anarchiste, poète, journaliste, dramaturge et écrivain, est décédé le 6 avril 2017 Ci-dessous un texte-hommage.
Une émission de Radiolutte, sur le 8 mars qui n'est décidément pas la fête de la meuf ! Appel également à contribuer à l'éphéméride anarchiste radio pour 365 jours de luttes !
Ces textes ou sons célébrent de manière politique nos mort-es assassiné-es ou suicidé-es, victimes du sexisme, du racisme, de la transphobie et de la transmysogynie, de la putophobie et de la queerphobie.
De la lutte contre le CPE à la Commune... Le soir de l'annonce de la promulgation de la loi par Chirac, une manifestation sauvage extraordinaire s'élance de Bastille au cri de « Paris, debout ! Réveille-toi ! », des milliers de personnes y participent. Après un long parcours, elle finira à Montmartre très tard dans la nuit autour d'un immense feu de joie.
Les éditions Noir et Rouge présentent leur revue et voici le numéro 1 - 4 euros, 60 pages (format 21/29) ; son contenu et où la trouver. Ici en version pdf !
Une version en yiddish de « Tout le monde déteste la police ! » dans une chanson anarchiste du début du XXe siècle.
Le 15 août 1935, Paul Signac, artiste peintre néo-impressionniste et anarchiste, est mort à Paris. L'occasion aussi de revenir sur les relations entre art et anarchie au début du XXe siècle.
Qu'est-ce qu'un cinéma politique aujourd'hui ? Comment filmer une lutte contemporaine ? L'expérience de la lutte est-elle transmissible ? A travers le film documentaire « Dell'arte della guerra » (L'art de la guerre), en 2012, Silvia Luzi et Luca Bellino, deux jeunes réalisateurs italiens répondent partiellement à ces questions et reviennent sur les 17 mois d'occupation de l'usine INNSE, à Milan en 2008-2009 et plus particulièrement sur les huit derniers jours de cette lutte avant la victoire des ouvriers. Article publié pour la 1re fois en janvier 2014.
Emission de radio de vivelasociale sur FPP 106.3 Lola Miesseroff est l'auteur d'un ouvrage paru en début d'année : Voyage en outre-gauche. Paroles de francs-tireurs des années 68.
Moins connu que Varlin, ou Roussel, Gustave Lefrançais a vécu le XIXe siècle du bon côté des barricades. La Fabrique publie ses Souvenirs d'un révolutionnaire.
Documentaire sur les Éditions Libertalia, réalisé par DOC du réel à la Parole errante, le 14 et 15 octobre 2017
À l’occasion du centenaire du coup d’État d’Octobre 1917, une théorie critique du bolchévisme comme idéologie et comme politique – avec René Berthier, auteur d'Octobre 1917. Le Thermidor de la Révolution russe (CNT – Région parisienne, 1997).
Eric Aunoble, historien et enseignant à l'université de Genève qui interviendra le 11 novembre 2017 lors d'une journée de commémoration critique de 1917 « Chagrin révolutionnaire », a accepté de répondre à quelques questions préalables sur la Révolution russe et ses mythes. Merci à lui.
Episode 6 : on n’a pas fini de marcher. Le dernier concert Rock against police a lieu en mai 1982, un an avant l’arrivée de la « Marche pour l’égalité et contre le racisme » à Paris. Les tentatives de coordination expérimentées depuis plusieurs années par le réseau Rock against police, se multiplient à l’échelle nationale autour des luttes sur le logement, et à̀ travers les forums-justice. Partout, elles s’accompagnent de la création de leurs propres outils de communication (qu’il s’agisse de journaux papiers, de films vidéo ou d’émissions de radio). En 1983, la dynamique de la Marche offre une caisse de résonance inédite à ces luttes concrètes et déjà anciennes, mais devient également l’enjeu de stratégies politiciennes qui connaîtront leur apogée avec la création de SOS racisme un an plus tard. La question de l’organisation et de l’autonomie de ces luttes se pose alors avec urgence.
Episode 5 : « on n’est pas la pour gérer la misère ! » – s’inscrire et lutter dans un territoire. Après plusieurs expériences, le réseau Rock against police organise deux nouveaux concerts à Nanterre en juin 1981 et en mai 1982. Depuis plusieurs années, les habitants des cités de transit, anciens occupants des bidonvilles, se battent pour de meilleures conditions de vies. En octobre 1982, cinq mois après le dernier concert, Abdenbi Guemiah, un des organisateurs, est tué par un habitant des pavillons avoisinant la cité. Le réseau RAP et les habitants de la cité de transit s’organisent alors autour du procès du meurtrier et poursuivent la lutte pour le relogement de tous les habitants de la cité de transit.
Episode 4 : les bandes sons de la révolte. Le pari du réseau Rock Against Police s’appuie sur la dynamique sociale très forte qui entoure le rock et la musique au début des années 80, et voit émerger un peu partout des groupes, souvent éphémères, composés de jeunes prolos, banlieusards, français, immigrés. Que se soit à travers le punk, le blues, la soul, le funk, c’est la même urgence qui se retrouve partout où une jeunesse révoltée cherche à affirmer son vécu et ses besoins. Elle explique en partie, avec la défiance vis-à-vis de la police, la diffusion et la reprise de l’initiative Rock against police dans différentes villes françaises. A Marseille, par exemple, où suite à une série de meurtres policiers, une bande de jeunes punks organise le 5 juillet 1980 un concert dans les quartiers nord de Marseille. Ou encore à Argenteuil, le 25 avril 81, où un concert est organisé en hommage à Djamel, un compagnon de lutte du réseau Rock Against Police, qui avec son pote musicien Mounsi, s’était battu pour l’avènement « d’une culture autonome immigrée ».
Episode 3 : Police hors de nos quartiers ! S’organiser contre les crimes racistes et sécuritaires. En mai 1980 à Vitry, un deuxième concert Rock against Police est organisé avec des habitants de la cité Couzy, mobilisés autour de la mort de Abdelkader Lareiche, tué par un gardien d’immeuble. Dénoncer au niveau national la politique sécuritaire et raciste dont les jeunes sont la cible, se coordonner et s’organiser concrètement face à la justice font partie des enjeux du réseau Rock against police. Mais ces concerts auto-organisés sont aussi un moyen de se réapproprier le territoire de la cité, « un moment parmi d’autres de circulation et de coordination des jeunes prolétaires de banlieue ». (Journal-tract Vitry).
page précédente | 1 | 2 | page suivante
Paris-luttes.info est ouvert à la publication. La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site. Quelques infos rapides pour comprendre comment y accéder et procéder !
Si vous rencontrez le moindre problème, n’hésitez pas à nous le faire savoir
via le mail paris-luttes-infos@riseup.net