Et pendant ce temps-là en prison, un jeune homme de 23 ans meurt dans l’incendie de sa cellule, ce lundi 12 janvier, dans l’indifférence quasi-générale, voire les justifications policières.
Après tout, c’était un de ces jeunes des quartiers de relégation sociale, qu’on stigmatise, diagnostique et dissèque tant ces derniers jours.
Bernard, Rémi, Bouna ou Zyed, toutes les morts ne se valent pas.
Dans cette période de consensus sur la liberté d’expression, on hésite à (auto-)censurer ce constat si tristement banal : nous vivons dans une société qui trouve évident de se mobiliser massivement pour un assassinat de journalistes et de policiers par des djihadistes, mais pas pour un assassinat de militant écologiste ou de jeune immigré par des policiers.

Source : leur presse.