Lors du rassemblement de ce samedi 1er février devant le local de campagne LREM de David Stefanelly, en présence d’Aurore Bergé (députée LREM, porte-parole du groupe LREM), et réunissant l’Assemblée de lutte du Mantois ainsi que des syndicats (CGT et FSU) ayant déposé le rassemblement, un camarade a été interpellé brutalement par les forces de police, et placé en garde à vue depuis. À l’heure où nous écrivons et publions ces lignes, nous ne savons pas quand notre camarade sera libéré.
La brutalité de son interpellation contraste avec l’attitude de notre camarade, qui était tout à fait pacifiste. De plus, le motif d’outrage avancé par les forces de l’ordre est mensonger, confirmant une fois de plus que les faits importent peu pour la police, tant qu’elle peut réprimer le mouvement social et faire taire toute voix dissonante. D’ailleurs, les protagonistes rassemblés pour ce lancement de campagne n’avaient aucune intention de débattre malgré l’invitation distribuée dans les boites aux lettres des Mantais : ils étaient gardés par une ligne de policiers et les quelques citoyens ayant réussi à négocier une entrée se sont vu annoncer qu’il n’y aurait aucun débat.
La démocratie macronienne à l’œuvre : la police pour protéger les puissants qui refusent de voir la colère populaire qu’ils ont provoquée.
Nous exigeons la libération immédiate et sans poursuite de notre camarade.
Nous poursuivons le combat, contre la réforme des retraites et contre ce système qui nous pousse à bout.
L’Assemblée de lutte du Mantois, 01/02/20