Soral : ein Volk, ein Reich, eine dégringolade

Il bénéficiait encore récemment d’une relative audience et d’une certaine capacité de nuisance. Mais depuis trois ans, toutes deux s’effondrent : en roue libre, le pitoyable idéologue Alain Soral parvient de moins en moins à faire illusion auprès de ses adeptes. La fin des haricots ? Un article disponible sur le site CQFD.

Il y a peu, il se rêvait encore en haut de l’affiche, le bras levé. Et multipliait les postures fantasmées. Courageux résistant au système. Âme damnée de l’ultra-droite tirant les ficelles en coulisse. Idéologue posant un renouveau, à une sauce très personnelle, du national-socialisme. Dénonciateur obstiné des juifs, gauchistes, antifas, bien pensants. Oui, tout ça.
Comme Alain Soral a un incontestable don pour faire passer des vessies pour des lanternes et pour proclamer tout et son contraire en donnant à l’auditeur abêti l’impression de saisir la façon dont (dis)fonctionne le monde, il s’était constitué depuis 2007 une certaine audience. Et attirait à lui les antisémites revendiqués comme les jeunes gens (surtout des hommes) perdus en recherche d’une mensongère vérité. D’où une stature centrale au sein de l’auto-proclamée « dissidence », marigot fangeux où nagent de médiocres poissons aux tendances diverses – boneheads, négationnistes, national-socialistes, antisémites, suprémacistes, survivalistes, etc.

Bref, il était au faîte de sa (modeste) gloire. L’officine Égalité et Réconciliation (ER), lancée en 2007, lui tenait lieu de rentable PME [1] aussi bien que de micro-parti tout dévolu à sa petite personne. Il pouvait se targuer d’une certaine popularité, sur Internet [2] comme en dehors. Et il se vivait en ennemi désigné de la République, idéologue à abattre – Valls l’avait même fustigé dans l’un de ses discours. Et puis, tout est parti en quenouilles. Plouf, le château s’est écroulé. Chronique d’une chute sans limite.

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