Programme
12h30 : Repas de soutien à Cadran par la cantine du Chaud bouillon
2 menus : végétarien et végétalien.
Les appros sont achetées par Cadran à prix rémunérateur aux paysan·ne·s, et le repas de la cantine est à prix libre.
Le concept : livrer en ville des produits bio ou label au prix de la ferme. En contrepartie, chacun·e est invité·e à donner un prix libre en plus du montant de sa commande. Avec le prix libre, nous retournons voir les paysan·ne·s et nous leur achetons à prix rémunérateur leurs surplus ponctuels, que nous redistribuons en ville à prix libre, aux cantines de quartier, aux collectifs d’habitant·e·s, aux femmes seules avec enfants, bref aux exclu·e·s des réseaux d’alimentation de qualité.
Contact : cadran@riseup.net
14h : Animation - Comment élaborer collectivement un projet de Sécurité Sociale de l’Alimentation de gauche ?
Un nouveau concept émerge d’organisations agricoles : la Sécurité sociale de l’alimentation. Au départ, une interrogation : comment assurer un droit à l’alimentation pour toustes ? Comment dépasser les limites de l’aide alimentaire actuelle ? L’occasion de s’interroger ensemble sur comment mettre en place un droit à l’alimentation effectif en s’inspirant de la Sécurité sociale de 1945 et des luttes sociales du XXe siècle.
On discutera notamment la pertinence de certains passages de ce texte :
15h : Discussion - Comment concilier production alimentaire de qualité pour toustes et enjeux environnementaux ?
Retour sur les dernières agitations du monde agricole. On a vu fleurir ici ou là des appels à rejoindre la colère des agriculteurs et leurs actions échappant à la FNSEA, ainsi que des articles faisant l’amalgame entre agriculture anticapitaliste et Confédération paysanne. Au final, la FNSEA a été l’interlocutrice unique du gouvernement et a obtenu des reculs sociaux et environnementaux ; la Confédération paysanne a réaffirmé sa vision d’une agriculture lucrative pour une paysannerie nombreuse et bien rémunérée.
Discutons des possibilités de sortir l’agriculture et l’alimentation de leur statut de marchandise. Quelles luttes agricoles soutenir ? Où investir son énergie militante ? Quand jeter toutes ses forces dans la bataille ?